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Critique de Eroblin


Quand je découvre et que j'apprécie un auteur.e ou un personnage, j'ai une tendance assez obsessionnelle à lire tous les tomes que je peux trouver. J'ai beaucoup aimé le personnage de Cormoran Strike dans « L'appel du coucou », aussi me suis-je empressée d'aller à la bibliothèque emprunter les autres tomes. Par chance, il y en avait deux et, à peine rentrée chez moi, j'ai commencé à lire « le ver à soie ».
Dans cette nouvelle enquête, Cormoran cherche à élucider le crime affreux d'un écrivain, retrouvé atrocement mutilé dans une maison abandonnée. Voilà donc mon détective favori obligé de côtoyer le monde de l'édition, de rencontrer des écrivains imbus de leur personnes, d'écouter leurs anecdotes faites de rancoeurs et de jalousies pour découvrir qui est l'auteur de ce crime.
Je dois dire que je n'ai pas été particulièrement emballée par le monde décrit par Galbraith (ou Rowling), si c'est ça le monde de l'édition, autant rester lecteur ! Sans doute des gens avisés ont pu reconnaître de véritables auteur.e.s derrière les personnages mais je ne suis pas assez douée pour cela et, en plus, je n'ai même pas essayé de deviner.
Ce que j'ai aimé par contre c'est le duo formé par Cormoran et Robin. Leurs relations s'affinent et on sent bien que Cormoran n'est pas insensible au charme et à l'intelligence de son adorable secrétaire qui s'avère pleine de ressources pour l'aider dans son enquête. Je crois que ce sont eux qui m'ont amenée à terminer le livre car je n'ai pas été tout à fait convaincue par cette enquête, la fin surtout relève du Deus ex machina, je ne m'attendais pas à ce coupable. Cela ne met pas un terme à mon envie de découvrir la suite des aventures de Cormoran.
Challenge Multi-défis 2020.
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