Le 21 mai 2004, dans le
Washington Post, paraît la photo d'une jeune militaire américaine tenant
en laisse un prisonnier irakien. L'indignation est générale. Face à cette image vraie,
Claudine Galea entend réfléchir et comprendre plutôt que s'ériger en procureur : «Je suis cette laisse en vérité», incipit emprunté au poète
Dominique Fourcade. Ce monologue exceptionnellement saisissant, dérangeant et intelligent, d'abord paru dans la revue "Frictions", «fit débat» et Sabine Chevallier, éditrice à l'enseigne d'Espaces 34 voulait le publier depuis qu'elle en avait lu le manuscrit, en 2005. C'est chose faite, salutairement.
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