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Critique de maliroland


Reçu dans le cadre de masse critique .

Le titre est trompeur. 20 ans, le bel âge, je m'attendais à autre chose. Une réflexion sur cette tranche de population, les 18-24 ans et leur évolution au fil de l'histoire, terminé la majorité à 14 ans pour être roi de France ( Louis XIII et accessoirement décider de l'élimination de Concini ), non, c'est une étude statistique à partir d'un échantillon de 8000 individus, avec le côté rébarbatif des statistiques, le langage abscons qui va avec et les interprétations qui prêtent à discussion.

Remarque sur la notion de bel âge. Je n'aime pas cette notion de bel âge, qu'en est t il alors pour les autres surtout lorsqu'on n'a plus 20 ans. Passons.

Sous titre : radiographie de la jeunesse française.
Je me cite : un individu, sa vie, s'inscrivent dans une triade, le physique, le psychique et le social.
Après avoir lu quelques pages, le sort en est jeté, pas de physique donc pas d'obèses gavés aux burgers ni d'adolescents anorexiques, pas de psychique les tentatives de suicides fréquentes à cet âge ne sont pas évoquées, ne reste que du social, passablement orienté.

Petit retour sur le psychique qui n'a pas droit de cité. Page 51 : ( concernant le bonheur ), deux facteurs ressortent plus nettement dont le premier est assez inattendu, il s'agit des relations sociales dont bénéficient les jeunes. Relations familiales, amicales et amoureuses.
On tombe des nues, inattendu alors que l'on sait très bien qu'à cet âge les relations amicales et amoureuses sont primordiales. Pour les relations familiales, idem, important même si le plus souvent ce n'est pas simple.Inattendu est donc pour le moins inattendu. Corollaire, quel crédit accorder à l'auteur ?

Bon. Voyons ce qu'il en est des échantillons. Pardon, des jeunes, plus très jeunes mais encore bien jeunes.
Un curieux découpage en 4 chapitres et une conclusion dont j'imagine un : ils ont l'avenir devant eux et l'aborderont avec l'énergie de leur âge.

Chapitre 1. Les jeunes sont ils les grands perdants ?
Pourquoi ce titre négatif, surtout pour démontrer qu'ils ne le sont pas.
Bref.
Chapitre 2. Les jeunes ne sont pas une génération de woke.
Idem. Qui a décrété que les jeunes étaient des pro-woke. Les us, ça va 5 minutes, il ne faut pas croire que nous ne sommes que des clones.
Chapitre 3. Les vrais clivages entre génération. Cela m'agace, c'est déjà assez compliqué comme cela, pourquoi faut il aller chercher des clivages là où il n'y en a pas. Opposer les jeunes au vieux tant qu'à faire.
Chapitre 4. La diversité de la jeunesse. L'auteur imagine 4 groupes. Les démocrates protestataires, les désengagés, les révoltés, les intégrés transgressifs.
Eh, t'es un désengagé ou un intégré transgressif ?
Non, je ne vais pas m'engager et c'est quoi un transgressif ?
Conclusion : Ils veulent construire leur place et ont l'énergie, pardon, l'enthousiasme pour le faire.

20 ans le bel âge. Un titre qui induit en erreur, une étude érudite et exhaustive à partir d'un échantillon de 8000 cas, qui ravira ceux qui en partagent les idées et les conclusions et qui lassera les autres.
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