Dès les premières lignes, «
Les déferlantes » est un gros pavé qu'on ne lâche plus. L'héroïne dont on ne connaît pas le nom, croise Michel au sein d'un village où vivent plusieurs personnes mystérieuses. C'est une sorte de huis clos à La Hague et le vent de la lande tourbillonne à vous rendre fou…
L'intrigue tient en haleine et nous entraine du café du village jusqu'au bord de la mer en passant par les habitations…
Claudie Gallay, avec un souffle inouï, traduit l'indicible, l'amour, la rancoeur ou le pardon, l'impossible deuil des êtres aimés, la complexité des liens familiaux…
C'est un livre d'une rare subtilité sur la brutalité des sentiments, râpeux comme la lande, vigoureux comme le vent et dont les vagues d'émotions nous touchent à chaque page.
Un livre fort et inoubliable.
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