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Critique de Peteplume


Le violoncelliste de Sarajevo, c'est l'incarnation de la dignité des habitants de cette ville qui a connu un siège à nul autre pareil, du moins dans l'histoire moderne. C'est le symbole d'une résistance passive, une résistance par la non-violence mais qui sûrement a contribuer à donner à la population l'espoir que, en dépit des horreurs de la guerre, les formes les plus raffinées de la culture perduraient, le siège n'allait pas les déshumaniser. de lui, il n'en est finalement pas beaucoup question dans le roman. Ses motivations ne sont pas explicitées; on n'entre pas dans l'intimité de ses pensées contrairement aux trois autres personnages dont deux s'efforcent de vivre une vie aussi normale que possible dans les circonstances, tout en s'avouant leurs peurs, voire leurs lâchetés. le quatrième personnage est une femme. Elle me paraît être l'épine dorsale du roman. Sa vie n' a rien de « normal ». C'est une tireuse d'élite et elle incarne la résistance armée de la ville. Elle a pour mission, entre autres, de protéger le violoncelliste lorsqu'il joue dans la rue en mémoire des victimes civiles innocentes de la guerre de Bosnie-Herzégovine; une mission symbolique dont elle s'acquitte volontiers bien que sa conscience la tourmente chaque fois qu'elle abat un ennemi.
J'ai aimé le roman ne serait-ce qu'à cause du sujet qu'il aborde; un pan d'histoire vieux d'une trentaine d'années et qu'on a vite fait d'oublier tant l'actualité nous happe dans des drames humanitaires sans cesse renouvelés. J'ai aimé la construction du roman aussi. J'ai cependant moins aimé l'écriture qui m'a paru assez banale… à moins que ce ne soit la traduction qui ne rend pas hommage à l'auteur. Tout ça pour dire que je n'accorde finalement que trois étoiles et demie mais je me promets de suivre la production de cet auteur que je ne connaissais pas.
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