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Critique de Pecosa
Madrid, Nid d'espions.
Novembre 42. L'ex-flic républicain Carlos Lombardi, désormais détective privé au sein d'une piteuse agence, est chargé d'enquêter sur la disparition d'un mystérieux homme d'affaire allemand, volatilisé du jour au lendemain. Dans une Espagne misérable où la population meurt littéralement de faim, où traque et répression sont les deux mamelles de l'Etat, Lombardi se meut malgré les obstacles et la peur de retourner derrière les grilles de Cuelgamuros.
L'affaire, plus complexe qu'elle ne parait, plonge le détective et dans son histoire familiale, et dans les coulisses des relations entre Franco et Hitler. Morir en Noviembre permet à Guillermo Galván de faire visiter aux lecteurs les arrières-cuisines des relations diplomatiques et de l'espionnage international.
Un gouvernement divisé entre germanophiles et anglophiles, un territoire sur lequel l'Abwehr et la Gestapo ont tissé leur toile depuis des années, où les services britanniques et américains jouent leur va-tout, et où des Français sèment le chaos, parmi lesquels Jean Filiol cofondateur de la Cagoule (qui aurait inspiré Horace Restif à Céline), c'est en terrain miné qu'avance le détective, jusqu'aux studios Hispania Films.
Morir en noviembre, troisième opus de la série, est aussi bon que les précédents. C'est la post-guerre comme on l'a rarement lue, dans toute sa complexité, le tableau est saisissant. Galván réussit comme toujours à trouver le juste équilibre entre l'intrigue, la grande et la petite histoire, la chronique sociale. Ici le roman noir devient aussi roman d'espionnage avec la seconde guerre mondiale pour toile de fond. Cette série est excellente, Guillermo Galván est un grand auteur de Noir. Mais qu'attendent les éditeurs français???
Novembre 42. L'ex-flic républicain Carlos Lombardi, désormais détective privé au sein d'une piteuse agence, est chargé d'enquêter sur la disparition d'un mystérieux homme d'affaire allemand, volatilisé du jour au lendemain. Dans une Espagne misérable où la population meurt littéralement de faim, où traque et répression sont les deux mamelles de l'Etat, Lombardi se meut malgré les obstacles et la peur de retourner derrière les grilles de Cuelgamuros.
L'affaire, plus complexe qu'elle ne parait, plonge le détective et dans son histoire familiale, et dans les coulisses des relations entre Franco et Hitler. Morir en Noviembre permet à Guillermo Galván de faire visiter aux lecteurs les arrières-cuisines des relations diplomatiques et de l'espionnage international.
Un gouvernement divisé entre germanophiles et anglophiles, un territoire sur lequel l'Abwehr et la Gestapo ont tissé leur toile depuis des années, où les services britanniques et américains jouent leur va-tout, et où des Français sèment le chaos, parmi lesquels Jean Filiol cofondateur de la Cagoule (qui aurait inspiré Horace Restif à Céline), c'est en terrain miné qu'avance le détective, jusqu'aux studios Hispania Films.
Morir en noviembre, troisième opus de la série, est aussi bon que les précédents. C'est la post-guerre comme on l'a rarement lue, dans toute sa complexité, le tableau est saisissant. Galván réussit comme toujours à trouver le juste équilibre entre l'intrigue, la grande et la petite histoire, la chronique sociale. Ici le roman noir devient aussi roman d'espionnage avec la seconde guerre mondiale pour toile de fond. Cette série est excellente, Guillermo Galván est un grand auteur de Noir. Mais qu'attendent les éditeurs français???
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