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Critique de emeralda


Dès les premières lignes du roman, j'ai eu du mal à savoir si Victor Silanpa était un journaliste ou un flic.
Ses méthodes sur le terrain, ses attitudes et surtout l'accès privilégié auquel il a droit sur les scènes de crimes, dans la morgue… sont troublantes, voir déroutantes. J'avais sans cesse l'impression d'avoir raté un élément qui aurait pu me permettre de le situer impeccablement. À ce moment, les frontières étaient par trop perméables à mon goût.

« Noir, c'est noir » comme le chante si bien Johnny Hallyday, mais dans ce cas précis, on débute quand même avec un crime particulièrement sordide. Accrochez-vous !

A noter que j'ai eu la désagréable impression au cours de ma lecture que je manquais des étapes. Je relisais donc certains paragraphes, mais rien n'y faisait. Il manquait des phrases, des transitions, que la présentation n'était pas adéquate, que sais-je encore. Des détails, mais qui m'ont un peu agacé car ils me laissaient un arrière-goût d'insatisfaction.
Cela ne m'a pas gêné au point de ne pas pouvoir suivre l'intrigue, mais j'étais moins enthousiaste à poursuivre.

Très vite page 47, on trouve la justification du titre de cet ouvrage. Victor garde certaines citations dans les poches de sa poupée : « J'ai perdu. J'ai toujours perdu. Ça ne m'irrite pas, ça ne m'inquiète pas. Perdre n'est qu'une question de méthode : Louis Sepulveda. »
Cela tient aussi au caractère de ce journaliste pas banal : « Se battre avec une femme, c'est un combat perdu d'avance. Napoléon, qui a réussi à conquérir la moitié de l'Europe, a eu cette phrase pleine de sagesse : « Les batailles contres les femmes sont les seules qu'on gagne en fuyant ».
- Mais je n'ai pas envie de gagner.»
Tout est dit, non ?

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Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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