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Critique de Axelinou


Deuxième enquête d'Alberto Lenzi en Calabre, substitut du procureur de son état.

« Odieux, répugnant, antipathique, débauché et vicieux, ça oui, mais bête, non. »

Un magistrat parfois porté par l'idée que la seule façon de faire prévaloir la justice, c'était que les ‘ndranghettistes se fassent la peau entre eux.

Deux histoires en une, en plus des déboires amoureuses du petit juge : d'un côté la misère des travailleurs clandestins, de l'autre le poids des coutumes ancestrales et de la corruption, et aussi le trafic de drogue quand même.

Il est probablement vrai que le sud de la botte est infesté par une certaine corruption, tout comme les médias sont soumis à un certain Berlusconi un peu plus au nord, mais tout est dans la mesure et tant qu'on respecte l'honneur et la ligne blanche à ne pas dépasser, qu'importe !

« Mieux vaut nourrir les asticots que perdre la face. »

Le pacte, si pacte il y a réellement, sera avec Don Mico Rotta, grand manipulateur devant l'éternel, dont le discours est parsemé de paraboles parfois tirées par les cheveux. La vérité est difficile à décrypter car ce pacte ne doit pas être une ‘infamie', à savoir une dénonciation.

La prose de Mimmo Gangemi est chatoyante, rurale, vraie et tissée d'humour. Qui d'autre qu'un local pouvait présenter la ‘Ndrangheta en connaissance de cause.

Promis, l'année prochaine je pars en vacances en Calabre.

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