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Critique de ledevorateur


Comment, c'est déjà fini ? C'était trop court ! Mais qu'est-ce que c'était bien !
Mortepeau c'est un conte. Noir. Où l'on croise des ogres et des femmes enfermées dans des pièces sans lumière. Des ecclésiastiques qui brûlent des livres et des corps monstrueux, acromégaliques (l'un des mots préférés de l'autrice apparemment), qui pourrissent et purulent.
Mortepeau, c'est donc une histoire très sombre, et pourtant traversée par des éclairs de lumière, d'amour et d'espoir magnifiques. Parce qu'il y a aussi des corps aimants, des servantes dévouées, un gentil professeur et des cousines pleines de malice. Et surtout, Mademoiselle Nancy.
Mortepeau c'est sans doute une parabole, un livre sur la violence et la stupidité des pères et des époux.
Et Mortepeau c'est peut-être aussi une ode aux fleurs et aux insectes, aux jardins et aux forêts d'Équateur.
Mais Mortepeau c'est aussi une écriture, d'une beauté incroyable. Dès les premières lignes, j'ai été complètement emporté, porté par ces phrases qui coulent, inéluctablement, comme les notes du piano jouées par Eloy et qui semblent priver les gens qui l'écoutent de tout sens critique. Ce livre on le lit pareillement, comme sous hypnose, sans toujours se rendre compte de ce qu'il se passe, et où l'autrice nous mène. Et quand on se réveille, à la fin, on est ébloui. Tout simplement émerveillé.
Bref, je vais suivre de près ce que Natalia García Freire écrira ensuite !
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