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Critique de Ambages


« En Espagne, à Madrid, une ville ancestrale aux étés torrides et aux vents glacials, sans mer ni fleuve, et dont les aborigènes terriens n'avaient jamais maîtrisé l'art de naviguer dans la lumière. »

Un recueil de Douze contes vagabonds. Des contes qui sont différents de ce que j'ai l'habitude de lire. Des contes magnifiques, qui demandent du temps pour en apprécier les subtilités. L'écriture est drôle, poétique, fleurie. En revanche le fond est lourd, sombre, politique aussi, et pour autant, il y a de la magie qui fait qu'on ressort de la lecture avec malgré tout, une touche d'espoir. L'espoir de ne pas commettre deux fois la même erreur, l'espoir de rencontrer une voiture blanche ou de faire un doux rêve, mais certes, pas de trouver un téléphone. C'est agréable de faire un petit tour d'Europe, de découvrir la vie de ces voyageurs, voyageurs du temps pour certains agrippés au charme d'une autre époque, de temps révolus et des voyageurs de l'espace, passant d'un continent à l'autre, d'un monde à un autre. J'avoue avoir beaucoup apprécié « La lumière est comme l'eau ». Comme toujours j'aime quand un auteur renvoie à ses compères, « Un métier de rêve ». Donnant la parole à P. Neruda sortant de sa sieste :
 ''J'ai rêvé de cette femme qui rêve'', dit-il. (...) ''J'ai rêvé qu'elle rêvait de moi, dit-il. - Ça, c'est du Borges'', répliquai-je. Il me regarda, déçu : ''C'est déjà écrit ? - Si ça ne l'est pas, il l'écrira un jour. Ce sera un de ses labyrinthes.'' 
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