Survivre est un acte d'espoir.
La liberté, me dit Abuela, ce n'est rien d'autre que le droit à une vie décente.
Nous sommes tous rattachés au passé par des coups de hasard.
Cuba est devenue une plaisanterie des Caraïbes, un endroit où tout et tous sont à vendre. Comment avons-nous permis que cela arrive ?
En général, Cuba me paraît comme mort. Mais de temps à autre, une bouffée de nostalgie m'atteint et c'est tout juste si je ne détourne pas un avion sur La Havane ou quelque chose de ce genre. J'en veux à mort aux politiciens et aux généraux qui nous imposent des évènements qui déterminent nos vies, qui dictent les souvenirs que nous aurons quand nous serons vieux. Tous les jours un peu plus, Cuba se fane en moi, ma grand-mère se fane en moi. Et il n'y a pas que mon imagination là où devrait être notre histoire.
Tia Alicia considérait que les films américains étaient naïfs et d'un optimisme excessif, mais trop distrayants pour qu'on y résiste.
[...] nous voyons et comprenons tout aussi bien, que nous soyons vivants ou morts, seulement lorsque nous vivons, nous n'avons pas le temps, ni la tranquillité d'esprit, ni le désir de voir et de comprendre ce qui serait à notre portée. Nous sommes trop occupés à nous précipiter vers nos tombes.
L'imagination, comme la mémoire, peut transformer les mensonges en vérités [...].
Je suppose que s'il y a assez de gens pour croire à la pub, tout est possible.
Les miroirs, ils apportent la tristesse, rien d'autre, [...]. Ils enregistrent le délabrement.