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Critique de Mimeko


Jeune marin de dix huit ans à bord du Saint Paul, Narcisse Pelletier à été abandonné après s'être éloigné de l'équipage, en recherche d'une source d'eau dans une baie du Nord-est de l'Australie. D'abord confiant - il ne doute pas que le navire va revenir rapidement le chercher - il voit ses espoirs faire vite place à l'angoisse et la peur quand, après quelques jours sans boire ni manger, il doit se résoudre à subsister par ses propres moyens. Il va être recueilli par une tribu aborigène d'une cinquantaine de personnes et restera à leurs côtés pendant dix-sept ans.

Ce qu'il advint du sauvage blanc est le récit imaginé du destin d'un jeune homme de dix-huit ans, abandonné sur la côte nord-est de l'Australie et qui y restera dix sept ans avant d'être ramené de force dans son pays natal, la France, ayant oublié sa langue, accueilli par une famille qui avait fait son deuil et qui doit réapprendre à vivre dans une civilisation qu'il a quitté adolescent.
François Garde livre un roman alternant les premiers pas du jeune homme dans une terre hostile qu'il devra apprendre à connaître, et le récit d'Octave de Vallombrun, un explorateur qui va se charger de ramener le sauvage blanc après dix sept ans passés avec le peuple des plages sablonneuses.
Ce qu'il advint du sauvage blanc rapporte une aventure extraordinaire, peu connue et qui aurait pu faire l'objet d'un roman d'aventure encore plus poignant si l'auteur s'était un peu plus renseigné sur le vrai passé et les péripeties de ce jeune homme. Des informations existent quant à ce destin extraordinaire d'un homme abandonné dans une baie australienne, mais l'auteur a préféré imaginer le passé du jeune homme, s'éloignant souvent de la vérité.
Ce bémol mentionné, cela reste un roman intéressant surtout sur un sujet méconnu, sur les réflexions de solitude, la mentalité colonialiste, la supériorité revendiquée de la société européenne, les volontés de conquêtes de territoires, la recherche scientifique qui s'oriente nouvellement vers l'ethnologie pratiquement inexistante et les querelles intestines dans les sociétés savantes (ici la société de Géographes)
Un roman intéressant mais à lire avec quelques réserves sur la véracité des faits.
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