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Critique de leslecturesdecarmen
Précommandé chez mon libraire, reçu le jour de sa parution. J'étais perplexe en démarrant ma lecture car je feuillette toujours les livres avant (sauf en cas de crise d'achats compulsif où je prends tout ce qui me tombe sous la main en librairie): trop de dialogues. Mais la bande-annonce vidéo était trop convaincante pour me laisser refroidir par tous ces tirets: et surtout, j'avais déjà payé mon bouquin.
Et finalement, il n'en aurait pas fallu un seul de moins. Parce qu'ils sont utiles: c'est grâce à eux qu'on découvre les personnages sans jamais s'emmêler les pinceaux dans qui c'est qui parle et quand. Beaucoup de choses sont formulées, d'autres sont tues dans ces discussions: c'est qui nous permet de comprendre les actions et réactions de chacun. Dans leurs histoires personnelles, on remplit le vide intersidéral qui les ronge par « aimer » et « être aimé », le plus vite possible. On est avides de sentiments, parfois même on les surjoue... pour ne pas être démasqué.
Les dialogues en font un livre théâtral ou une bonne série Netflix qu'on a envie d'avaler en un week-end. D'ailleurs 2 jours est le temps qu'il m'a fallu pour lire les 400 pages.
On suit Liang, 40 ans, qui vivait tranquillement avant de rencontrer son portrait craché à la descente du métro. Et qui dès lors se retrouve embarqué dans son histoire familiale qui jusque-là ne l'avait pas intéressée plus que ça. C'est un tourbillon de déceptions, de révélations qui emporte tout sur son passage jusqu'au final où les masques tombent avec fracas.
Ils sont tous fêlés dans ce livre: j'entends fissurés comme un peu fous. Et c'est ce qui est intelligent dans ce livre: l'amour rend dingue.
Un excellent moment de lecture qui m'aura fait réchauffer des pizzas plutôt que de cuisiner, pour ne pas perdre trop de temps avant de pouvoir m'y replonger.
Et finalement, il n'en aurait pas fallu un seul de moins. Parce qu'ils sont utiles: c'est grâce à eux qu'on découvre les personnages sans jamais s'emmêler les pinceaux dans qui c'est qui parle et quand. Beaucoup de choses sont formulées, d'autres sont tues dans ces discussions: c'est qui nous permet de comprendre les actions et réactions de chacun. Dans leurs histoires personnelles, on remplit le vide intersidéral qui les ronge par « aimer » et « être aimé », le plus vite possible. On est avides de sentiments, parfois même on les surjoue... pour ne pas être démasqué.
Les dialogues en font un livre théâtral ou une bonne série Netflix qu'on a envie d'avaler en un week-end. D'ailleurs 2 jours est le temps qu'il m'a fallu pour lire les 400 pages.
On suit Liang, 40 ans, qui vivait tranquillement avant de rencontrer son portrait craché à la descente du métro. Et qui dès lors se retrouve embarqué dans son histoire familiale qui jusque-là ne l'avait pas intéressée plus que ça. C'est un tourbillon de déceptions, de révélations qui emporte tout sur son passage jusqu'au final où les masques tombent avec fracas.
Ils sont tous fêlés dans ce livre: j'entends fissurés comme un peu fous. Et c'est ce qui est intelligent dans ce livre: l'amour rend dingue.
Un excellent moment de lecture qui m'aura fait réchauffer des pizzas plutôt que de cuisiner, pour ne pas perdre trop de temps avant de pouvoir m'y replonger.
