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Critique de Capucine214


Cela faisait un petit moment que j'avais délaissé l'univers de Lisa Gardner. Pas que cela ne m'intéressait plus mais lorsqu'on suit un auteur, il arrive un petit coup de mou ; et puis il y a toujours autre chose à lire...
Bref, je m'y suis remise avec ce dernier opus de la série D.D Warren, qui a été blessée lors de sa dernière enquête, que je n'ai pas lu, et qui se retrouve en restriction d'activité. Superviseur. En théorie elle ne doit plus être sur le terrrain mais rester au bureau à lire des rapports. Mais voilà, lorsqu'on lui annonce un homme brûlé vif, la tentation est trop grande et la voilà face à Flora. Jeune femme enlevée, séquestrée et qui s'est libérée seule avec ce qui se trouvait dans la poubelle de son ravisseur. Qui est cette femme qui semble fragile mais qui donne comme contact le FBI ? Qui est cette femme qui connait les techniques d'auto défense et qui a des notions de chimie...
Tous les ingrédients pour passer un bon moment sont là. La terreur qui monte petit à petit, l'enquête qui s'enchaine à un rythme soutenu, sans pause et sans concession. Un récit à deux voix : le récit actuel et en parallèle le récit de Flora de ses 472 jours de séquestration dans un cercueil. Glaçant. Comment rester insensible face à Flora, à sa fragilité à fleur de peau et pourtant si forte avec sa volonté sans faille d'en sortir, de se reconstruire et de porter secours à ces jeunes femmes qui disparaissent sans laisser de trace. Super bien documenté comme à son habitude, cet opus nous fait rentrer de plein pieds dans le monde des pervers, des enlèvements et des êtres humains qui deviennent des objets sexuels, qui sont déshumanisés pour être façonnés aux désirs de leur ravisseur. Et pourtant, chacune de ces victimes connait la fin de l'histoire : la mort dès que l'homme se sera lassé de son jouet. Et puis, Lisa Gardner nous fait aussi pénétrer dans les cerveaux malades des pervers. Comme le dit répète Jacob "Personne ne veut devenir un monstre" et pourtant... certains le deviennent.
Seul bémol que je soulèverai, mais cela est normal lorsqu'on suit une auteure. Connaissant le style de Lisa Gardner, j'ai deviné assez vite le responsable de ce nouvel enlèvement. Mais... Je me suis laissée piéger en ne devinant pas qui il est devenu. Pas une lecture facile par certains aspects du récit, mais addictif à souhait.
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..
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