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Critique de Zoreillivre
Ce qui est bon pour eux est bon pour nous ! Comment ne pas rejoindre Charles Gardou ? Désinsulariser le handicap, quelle belle idée. Son approche de décloisonnement des disciplines mérite le respect. le handicap, présenté comme une singularité, sert en effet trop souvent de prétexte. Outre que cette catégorisation à part est abusive, elle est également mal assumée. Finalement, toutes les disciplines s'octroyant des compétences, la personne se trouve saucissonnée, voire disparait complètement sous "son" handicap.
Sommes nous, humains déclarés autonomes, à ce point différent ? La vulnérabilité est elle l'apanage du handicap ? Ou tout simplement constitutive de la condition humaine. Que le handicap soit une île n'est pas une fatalité, c'est un construit. Gardou nous le démontre très honorablement.
La limite de l'exercice se trouve sans doute dans le public visé. Alors que tout un chacun devrait s'emparer de cet ouvrage assez oxygénant, son format, son écriture, son vocabulaire, ne convaincra sans doute que les convaincus, pour la plupart professionnels du handicap. Ce n'est pas le moindre des paradoxes...
Sommes nous, humains déclarés autonomes, à ce point différent ? La vulnérabilité est elle l'apanage du handicap ? Ou tout simplement constitutive de la condition humaine. Que le handicap soit une île n'est pas une fatalité, c'est un construit. Gardou nous le démontre très honorablement.
La limite de l'exercice se trouve sans doute dans le public visé. Alors que tout un chacun devrait s'emparer de cet ouvrage assez oxygénant, son format, son écriture, son vocabulaire, ne convaincra sans doute que les convaincus, pour la plupart professionnels du handicap. Ce n'est pas le moindre des paradoxes...
