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Critique de Fanny1980
« Mademoiselle, je vais vous faire une confidence… Par moments, j'ai l'impression que je perds la tête » mais aussi « Trop tard arrive plus vite qu'on le croit. Promets-moi de ne jamais oublier ça, Clémence ». Voici des paroles que sa grand-mère lui adresse durant leur périple.
Clémence, jeune adulte, en recherche d'identité, qui révise pour le concours d'entrée à l'école nationale de théâtre, décide d'enlever sa grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer de la maison de retraite, quand on leur annonce que les traitements vont être amplifiés, afin qu'elle puisse revoir une dernière fois sa maison d'enfance au bord de mer.
Est-ce les dessins ? Les couleurs ? Les textes ? le sujet ? le traitement si personnel ? L'amour qu'on ressent de la petite-fille pour sa grand-mère ? le portrait de cette Mamy si présente dans l'enfance, mais qu'elle n'est plus tout à fait quand elle recherche frénétiquement son sac à main ou qu'elle ne reconnaît pas Clémence ? Ou bien encore les moments privilégiés où la mémoire revient et qu'il y a un réel partage ? Je ne peux pas répondre, mais ce qui est certain, c'est que si les romans graphiques permettent souvent de faire découvrir et réfléchir, il est très rare, en tout cas me concernant, qu'ils parviennent à m'émouvoir aux larmes… Et ceci a été le cas avec « Ne m'oublie pas ».
Alors merci à Alix Garin, l'autrice, pour ce magnifique premier roman graphique !
Clémence, jeune adulte, en recherche d'identité, qui révise pour le concours d'entrée à l'école nationale de théâtre, décide d'enlever sa grand-mère atteinte de la maladie d'Alzheimer de la maison de retraite, quand on leur annonce que les traitements vont être amplifiés, afin qu'elle puisse revoir une dernière fois sa maison d'enfance au bord de mer.
Est-ce les dessins ? Les couleurs ? Les textes ? le sujet ? le traitement si personnel ? L'amour qu'on ressent de la petite-fille pour sa grand-mère ? le portrait de cette Mamy si présente dans l'enfance, mais qu'elle n'est plus tout à fait quand elle recherche frénétiquement son sac à main ou qu'elle ne reconnaît pas Clémence ? Ou bien encore les moments privilégiés où la mémoire revient et qu'il y a un réel partage ? Je ne peux pas répondre, mais ce qui est certain, c'est que si les romans graphiques permettent souvent de faire découvrir et réfléchir, il est très rare, en tout cas me concernant, qu'ils parviennent à m'émouvoir aux larmes… Et ceci a été le cas avec « Ne m'oublie pas ».
Alors merci à Alix Garin, l'autrice, pour ce magnifique premier roman graphique !
