Cet homme fait semblant, comme tout le monde, mais pas avec moi.
Il me semble que les gens passent leur temps à se raconter des histoires, de toute façon. L'identité de l'interlocuteur est accessoire.
Durant le trajet, la panique ne me gagne pas, je profite presque du moment, mais dès que nous sommes à l'extérieur et que l'air poisseux nous entoure à nouveau, ma cervelle dysfonctionnelle décrète que le bonheur a assez duré.
Quand à la perspective de travailler pour une famille qui a réussi à rendre un gamin de sept ans xénophobe et névrosé, elle ne m'enchante pas plus que ça, mais je ne suis pas non plus quelqu'un qui déborde de principes.
On peut s'affranchir de certaines traditions, mais si on les ignore toutes, on n'est plus compris de personne.
J'ai toujours pensé que quelque chose ne tournait pas rond chez ce type. Quelque chose en lui ne colle pas avec l'image qu'il essaie de renvoyer au monde. Ces principes écoresponsables, cette postures bien-pensante, ce sont des façades. À l'intérieur, il est aussi fou que n'importe qui.
Je me suis souvent demandé : avec un commencement pareil, comment sera ma fin ?
Les bâtiments du coin sont à l’isolation ce que mon travail sur l’hermine est à la taxidermie.
J’extrapole à partir d’un macchabée, c’est vrai.
Enfin, bien sûr, surtout, à Céline, pour la patience, la déraisonnable générosité, et pour m'avoir si simplement fait comprendre que, quand les pages blanches sont blanches. il suffit de les remplir.