« Le berserker désigne un guerrier-fauve qui entre dans une fureur sacrée le rendant surpuissant et capable des plus invraisemblables exploits » : voilà la définition la plus facilement accessible, made in Wikipedia.
Cela croque déjà l'idée vers laquelle veut nous entraîner
Keanu Reeves et ses comparses.
La lecture a démarré sans préparation, sans aucun indice, si ce n'est déjà une vague connaissance du terme caché derrière le titre « BRZRKR ». Et autant dire que l'introduction met bien les pieds dans le plat… ou plutôt les poings dans le crâne !
Visuellement, c'est peut-être un des comics les plus violents que j'ai pu lire. le sang, les organes, les membres, tout virevolte et gicle partout. le déchaînement des coups, leur puissance, définissent rapidement le personnage principal au-delà des traits de l'adoré acteur.
Apprenant que ce projet est les prémices d'une future licence au cinéma, le ton est donné.
Un personnage violent et mystérieux au centre d'une histoire encore floue. Un mercenaire millénaire et invulnérable, aux capacités de guérison incroyables, en quête d'une mémoire enfouie.
Je ne sais pas encore trop quoi penser de l'histoire. Notamment dans sa phase contemporaine. Les prochains tomes seront décisifs. Toutefois, je peux comprendre l'engouement pour une production à laquelle participe activement une icône aimée comme
Keanu Reeves.