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Critique de kathel


kathel
12 septembre 2010
Le titre est celui de la deuxième nouvelle ou plutôt court roman, l'un d'entre ayant tout de même presque deux cent pages. Dans La place du mort, un homme apprend que sa femme s'est tuée dans un accident de voiture avec un autre homme. Dans Les insulaires, quatre personnages se croisent, et les retrouvailles entre deux d'entre eux vire au macabre. Dans Trop près du bord, une tranquille retraitée dans un paisible village d'Ardèche se trouve entraînée là où elle n'aurait jamais imaginé aller.
Ces histoires sont noires, très noires, et prennent à tous les coups des tournants inattendus mais mortels. Les individus les plus insignifiants comme les plus doués de compassion, pris dans des engrenages ordinaires, sont capables du pire, voilà ce que ces textes de Pascal Garnier nous révèlent. L'image d'animaux, qu'ils soient prédateurs et proies, revient plusieurs fois dans les récits, illustrant ces réactions qui tiennent plus de l'animalité que de l'humanité. Pourtant, l'auteur ne juge jamais les protagonistes, mettant en avant la passion, l'alcoolisme ou la drogue pour expliquer ces comportements condamnables qui les animent. « de drame en drame, on finissait par atteindre un nirvana nébuleux qui ressemblait en tout points à la case départ. »
Quant au style, c'est tout ce que j'aime : concis, sobre, assorti d'images insolites, il file droit vers une fin ténébreuse mais tellement humaine.
Lien : http://lettres-expres.over-b..
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