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Critique de Northanger
Un bon divertissement que ce premier roman de Tracey Garvis Graves paru en 2012 !
Anna, trente ans, enseignante, s'apprête à passer son été aux Maldives avec T.J., un jeune homme de 17 ans en rémission d'un cancer, pour une remise à niveau. Mais suite à diverses péripéties liées à la météo, ils se retrouvent dans un hydravion qui s'abîme en mer. Heureusement, ils parviennent à atteindre une île déserte. C'est le début de la survie à la Robinson Crusoé. Et peu à peu, les deux jeunes gens que tout oppose vont se rapprocher…
Une île
J'ai cédé à la tentation de la romance parce que j'aime beaucoup le thème de la robinsonnade, comme son auteur d'ailleurs, qui avoue être fan de Lost. Aborder le mythe de l'île déserte sous l'angle de l'histoire d'amour (même si on a déjà vu Six jours, sept nuits…) me semblait originale.
Evidemment il y a un petit goût de déjà-vu dans l'organisation de la survie. Il est difficile d'éviter la redondance puisque les personnages se retrouvent confrontés à des problèmes de première importance. J'ai eu un peu l'impression de revoir les premiers épisodes de Lost (comment se procurer de l'eau potable, comment faire face aux maladies, pêcher…), ou encore Seul au monde.
La psychologie des personnages reste tout de même assez sommaire à mon goût ; Anna est enseignante mais se plaint rarement de l'absence de civilisation. Ils n'ont aucun espoir de revoir un jour leur famille, aucun loisir, ni musique ni livres, mais ils semblent s'adapter très facilement à cette vie aride sans se poser de questions ; il n'y a jamais de tensions entre eux alors qu'ils se connaissent à peine et qu'ils pourraient avoir du mal à se supporter, notamment dans ce contexte. Bref, les personnages, quoique différents l'un de l'autre, sont un peu lisses.
Et ce qui m'a gênée, ce sont les scènes d'amour (et encore, j'édulcore mon propos) que j'ai trouvées un peu franches, ce qui les rend banales et en rien sensuelles. Il n'y a rien de vulgaire mais rien de bien romantique non plus dans ces évocations. Je trouve que la suggestion est plus efficace personnellement. Mais ça, c'est mon côté fleur bleue !
Bon, si j'ai terminé le livre, c'est que j'y ai pris un certain plaisir quand même, celui du dépaysement ! Alors qu'il fait gris et froid en ce moment, il n'est pas désagréable de s'imaginer en train de se baigner avec des dauphins dans l'Océan Indien ! Et les personnages finissent par devenir attachants, en particulier T.J.
Et puis c'est un livre qui se lit quasiment d'une traite, une lecture facile, une petite bouffée d'oxygène !
Anna, trente ans, enseignante, s'apprête à passer son été aux Maldives avec T.J., un jeune homme de 17 ans en rémission d'un cancer, pour une remise à niveau. Mais suite à diverses péripéties liées à la météo, ils se retrouvent dans un hydravion qui s'abîme en mer. Heureusement, ils parviennent à atteindre une île déserte. C'est le début de la survie à la Robinson Crusoé. Et peu à peu, les deux jeunes gens que tout oppose vont se rapprocher…
Une île
J'ai cédé à la tentation de la romance parce que j'aime beaucoup le thème de la robinsonnade, comme son auteur d'ailleurs, qui avoue être fan de Lost. Aborder le mythe de l'île déserte sous l'angle de l'histoire d'amour (même si on a déjà vu Six jours, sept nuits…) me semblait originale.
Evidemment il y a un petit goût de déjà-vu dans l'organisation de la survie. Il est difficile d'éviter la redondance puisque les personnages se retrouvent confrontés à des problèmes de première importance. J'ai eu un peu l'impression de revoir les premiers épisodes de Lost (comment se procurer de l'eau potable, comment faire face aux maladies, pêcher…), ou encore Seul au monde.
La psychologie des personnages reste tout de même assez sommaire à mon goût ; Anna est enseignante mais se plaint rarement de l'absence de civilisation. Ils n'ont aucun espoir de revoir un jour leur famille, aucun loisir, ni musique ni livres, mais ils semblent s'adapter très facilement à cette vie aride sans se poser de questions ; il n'y a jamais de tensions entre eux alors qu'ils se connaissent à peine et qu'ils pourraient avoir du mal à se supporter, notamment dans ce contexte. Bref, les personnages, quoique différents l'un de l'autre, sont un peu lisses.
Et ce qui m'a gênée, ce sont les scènes d'amour (et encore, j'édulcore mon propos) que j'ai trouvées un peu franches, ce qui les rend banales et en rien sensuelles. Il n'y a rien de vulgaire mais rien de bien romantique non plus dans ces évocations. Je trouve que la suggestion est plus efficace personnellement. Mais ça, c'est mon côté fleur bleue !
Bon, si j'ai terminé le livre, c'est que j'y ai pris un certain plaisir quand même, celui du dépaysement ! Alors qu'il fait gris et froid en ce moment, il n'est pas désagréable de s'imaginer en train de se baigner avec des dauphins dans l'Océan Indien ! Et les personnages finissent par devenir attachants, en particulier T.J.
Et puis c'est un livre qui se lit quasiment d'une traite, une lecture facile, une petite bouffée d'oxygène !
