Cette lecture me laisse perplexe, un peu désemparée pour en rédiger un avis juste, en tenant compte que je n'ai pas vraiment apprécié l'histoire, alors que l'écriture de
Romain Gary ne souffre d'aucune objection de ma part. Et si je ne parlais que de l'histoire en elle-même, je me dois de faire la différence entre le sujet du livre, et la manière dont il a été abordé, ou du moins l'impression générale une fois le livre refermé, et quelques jours plus tard.
Avec un certain courage,
Romain Gary aborde 2 ans seulement avant sa mort la vieillesse masculine, et en particulier la perte de la virilité. Je reconnais bien volontiers qu'il fallait oser, et que
Romain Gary est direct, et franc dans son langage. C'est parfois cru, le style est rêche, sans décorum. J'en ai aimé l'humour caustique, pathétique même…
« Mon vieux, ce ne sont pas les bonnes femmes qui sont trop grandes…C'est toi qui est devenu trop petit. »
Cependant je n'ai pas aimé le personnage de Jacques Rainier, obnubilé par son étage inférieur….
Je n'abandonne pas pour autant
Romain Gary ; c'est juste une rencontre, avec un livre précis qui ne s'est pas faite. D'autres, j'en suis sure, me combleront davantage.
En lisant ce livre, je ne pouvais m'empêcher de penser à mon ancienne pharmacienne, jamais avare d'une bonne blague, et qui disait avec malice « Vous savez, les hommes, quand ça se grippe dans le pantalon, c'est le cerveau qui déboulonne. »
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