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Critique de Laveze
CHARGE D'ÂME de ROMAIN GARY
L'homme fut abattu alors qu'il arrivait à hauteur de la colonnade du Bernin sous les fenêtres du Souverain Pontife Jean xxlll., la troisième balle le mit à terre, sa serviette en cuir tomba. Monsignor Domani recueillit ses derniers mots »charge d'âme…Jean xxlll…lui seul…énergie…la solution finale…carburant avance…notre souffle immortel… ». Domani attrapa la serviette…qui palpitait et après vérification de la sécurité il s'avéra que la »palpitation » venait d'une sorte de balle de Ping pong munie d'un mécanisme intérieur. Il y avait également un briquet et une enveloppe scellée au nom du saint-père. L'autre question était bien sûr, pourquoi l'avait on abattu? En ouvrant la serviette la balle tomba et rebondit…toujours à la même hauteur et le briquet avec lequel il alluma sa cigarette palpitait lui aussi. L'homme assassiné s'avéra être un professeur au collège de France qui enseignait les civilisations et avait été effrayé par la solution finale au problème de l'énergie qui se profilait, les puissances nucléaires n'étaient pas prêtes à faire face à cette révélation et il comptait sur le poids moral du saint Père pour intervenir. Il y avait juste une petite question technique en suspens, la question du contrôle, «la technologie était décidément le trou du cul de la science » comme disait Mathieu l'inventeur du procédé qui venait de cramer une fois de plus un grille pain.
Effectivement se servir de l'âme comme carburant est une idée merveilleuse et Gary s'amuse beaucoup avec le concept les idées et les jeux de mots sur la charge d'âme ou les états d'âme sans oublier des problématiques toujours à l'oeuvre comme le contrôle de la science. Si l'idée est absolument savoureuse, le texte, une fois passée l'imagination débordante de Gary et l'explication du processus créateur d'énergie, patine un peu et peine à conclure. Gary n'est pas un spécialiste du thriller mais c'est tellement original qu'on peut passer un peu de temps à lire ce texte relativement méconnu.
L'homme fut abattu alors qu'il arrivait à hauteur de la colonnade du Bernin sous les fenêtres du Souverain Pontife Jean xxlll., la troisième balle le mit à terre, sa serviette en cuir tomba. Monsignor Domani recueillit ses derniers mots »charge d'âme…Jean xxlll…lui seul…énergie…la solution finale…carburant avance…notre souffle immortel… ». Domani attrapa la serviette…qui palpitait et après vérification de la sécurité il s'avéra que la »palpitation » venait d'une sorte de balle de Ping pong munie d'un mécanisme intérieur. Il y avait également un briquet et une enveloppe scellée au nom du saint-père. L'autre question était bien sûr, pourquoi l'avait on abattu? En ouvrant la serviette la balle tomba et rebondit…toujours à la même hauteur et le briquet avec lequel il alluma sa cigarette palpitait lui aussi. L'homme assassiné s'avéra être un professeur au collège de France qui enseignait les civilisations et avait été effrayé par la solution finale au problème de l'énergie qui se profilait, les puissances nucléaires n'étaient pas prêtes à faire face à cette révélation et il comptait sur le poids moral du saint Père pour intervenir. Il y avait juste une petite question technique en suspens, la question du contrôle, «la technologie était décidément le trou du cul de la science » comme disait Mathieu l'inventeur du procédé qui venait de cramer une fois de plus un grille pain.
Effectivement se servir de l'âme comme carburant est une idée merveilleuse et Gary s'amuse beaucoup avec le concept les idées et les jeux de mots sur la charge d'âme ou les états d'âme sans oublier des problématiques toujours à l'oeuvre comme le contrôle de la science. Si l'idée est absolument savoureuse, le texte, une fois passée l'imagination débordante de Gary et l'explication du processus créateur d'énergie, patine un peu et peine à conclure. Gary n'est pas un spécialiste du thriller mais c'est tellement original qu'on peut passer un peu de temps à lire ce texte relativement méconnu.
