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Critique de Joaimelire


Momo est un "fils de p***" au vrai sens du terme, il est en pension chez Madame Rosa, prostituée à la retraite, qui prend sous son aile les enfants de celles qui ne peuvent pas s'en occuper.
De mère, Momo ne connaît qu'elle mais Madame Rosa est âgée et abîmée par la vie...

Vous connaissez ce sentiment d'avoir lu une grande oeuvre ? C'est ce que je ressens avec La vie devant soi.

Tout d'abord, j'ai été déboussolée par ce style d'écriture inédit : Momo est un enfant qui mélange beaucoup de mots et fait beaucoup de digressions qui nous perdent dans la chronologie du récit.

Puis je me suis laissée complètement charmer par ce petit bonhomme et sa vision du monde. le livre est truffé de formules magnifiques, très émouvantes : "J'étais tellement heureux que je voulais mourir parce que le bonheur il faut le saisir pendant qu'il est là."

L'auteur nous offre une belle leçon de tolérance dans ce Belleville coloré des années 70 où genres, âges et religions se côtoient avec humour et bienveillance. le tout avec une grande modernité.

Le côté trivial m'a un peu plus dérangée, beaucoup trop de références au scatophiles qui cassent complètement la poésie des beaux moments ... Mais ça colle au côté enfantin du protagoniste, j'imagine !

Vous connaissez l'anecdote ? Émile Ajar était un pseudonyme de l'auteur Romain Gary, ce qui fait de lui le seul auteur à avoir reçu deux fois le prix Goncourt.
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