Je laisse James entreprendre la fermeture rapide du corps de l'Américain. (...)
Quand au crâne, il sera bourré de papier journal et encore de sciure, James appelle ce remplissage, "le bourrage de crâne par la presse".
- Tu ne vas quand même pas finir dans la décrépitude en laissant le bonheur te filer sous le nez ? Mais sais-tu seulement ce qu’est le bonheur ?
- […] Quand j’étais étudiant, un de mes vénérables maîtres disait : « Le jour où, comme moi, vous serez enquiquinés par votre prostate et que vous serez contraints d’uriner en vous appuyant contre un mur, les dents serrées pour ne pas gémir, vous saurez que le bonheur vous l’aviez éprouvé chaque fois que vous avez pu pisser normalement sans y penser. » […] Tout ça pour dire que le bonheur, on ne le conçoit qu’après l’avoir perdu.
Ça parait peut-être rapide en besogne mais à partir d'un certain âge, le temps du bonheur semble tant se réduire que nous ne pouvons nous permettre d'en perdre une miette.
-Dame, quand on copine avec le diable, on finit par goûter à sa soupe.
Parce que je pense que celui qui aime trop les bêtes n'aime pas assez ses semblables.
Tout ça pour dire que le bonheur, on ne le conçoit qu'après l'avoir perdu.