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Critique de MarieLywood
A la Nouvelle-Orléans, un ouragan est annoncé. Mais tandis que la plupart des habitants fuit la ville, certains restent par choix ou par manque de moyen pour partir. Ceux-là s'apprêtent à affronter la violence de la nature.
Laurent Gaudé dresse un portrait de l'humanité, de la véritable nature de l'être humain, la plus primitive qui se révèle dans le chaos. Des hommes violents au comportement parfois irrationnel à l'image de la nature qui se déchaîne autour d'eux. Cette ambiance de chaos, de destruction et de folie est très bien décrite avec une narration qui emporte le lecteur au coeur de la tourmente.
C'est également un portrait d'une partie des Etats-Unis que dresse l'auteur, les plus désoeuvrés, ceux qui n'ont pas pu fuir, majoritairement des noirs. Ces portraits individuels, beaux, violents, sont surtout criants de vérité et composent un beau roman choral, peut-être un peu trop sombre parfois.
J'ai particulièrement aimé le personnage de Joséphine Linc. Steelson, négresse de sont état comme elle aime à le répéter, mais qui se tient droite et fière au milieu de ceux qui souffrent et de ses propres souffrances. Elle représente très bien la figure maternelle qui chante la douleur de son peuple et qui survit à tout, même au pire.
Deuxième roman de Laurent Gaudé pour moi, c'est sûr ça ne sera pas le dernier et je suis impatiente d'en découvrir d'autres.
Laurent Gaudé dresse un portrait de l'humanité, de la véritable nature de l'être humain, la plus primitive qui se révèle dans le chaos. Des hommes violents au comportement parfois irrationnel à l'image de la nature qui se déchaîne autour d'eux. Cette ambiance de chaos, de destruction et de folie est très bien décrite avec une narration qui emporte le lecteur au coeur de la tourmente.
C'est également un portrait d'une partie des Etats-Unis que dresse l'auteur, les plus désoeuvrés, ceux qui n'ont pas pu fuir, majoritairement des noirs. Ces portraits individuels, beaux, violents, sont surtout criants de vérité et composent un beau roman choral, peut-être un peu trop sombre parfois.
J'ai particulièrement aimé le personnage de Joséphine Linc. Steelson, négresse de sont état comme elle aime à le répéter, mais qui se tient droite et fière au milieu de ceux qui souffrent et de ses propres souffrances. Elle représente très bien la figure maternelle qui chante la douleur de son peuple et qui survit à tout, même au pire.
Deuxième roman de Laurent Gaudé pour moi, c'est sûr ça ne sera pas le dernier et je suis impatiente d'en découvrir d'autres.
