Au cours d'un banquet, Alexandre le Grand s'effondre brutalement, vaincu par la fièvre. On suit sa lutte contre la mort, mais aussi le parcours d'un mystérieux messager qui revient d'Inde et de Dryptéis, jeune femme tirée de sa retraite afin de convaincre son aïeule de devenir la diseuse de mort du maître d'un immense empire.
Pour seul cortège est un roman qui vaut principalement par le style très soigné de son auteur, qui m'avait déjà enchantée dans
La Mort du roi Tsongor ou
le Soleil des Scorta. Mais ici, cela ne suffit pas. On a très vite le sentiment que l'ouvrage, pourtant court, tourne un peu à vide, et que les diverses péripéties ne sont là que pour faire du remplissage. C'est un livre sur la mort qui veut avoir une portée universelle et passe au final à côté de son sujet.
Une rencontre ratée avec un auteur pourtant capable de beaucoup mieux.
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