les fascistes « représentent l’antithèse nette, catégorique, définitive de la démocratie ». Le 7 avril 1926, lors de l’installation du directoire national du parti fasciste, il déclare que le fascisme « repousse dans la démocratie, l’absurde mensonge conventionnel de l’égalité politique, l’esprit d’irresponsabilité collective et le mythe du bonheur et du progrès indéfini. Il nie que le nombre puisse gouverner au moyen d’une consultation périodique ; il affirme l’inégalité irrémédiable, féconde et bienfaisante des hommes, qui ne peuvent devenir égaux par un fait mécanique et extrinsèque tel que le suffrage universel
Face à la montée de l’extrême-droite au niveau international et particulièrement en Europe, la mobilisation des différentes forces antifascistes nous semble de plus en plus d’actualité et apparaît comme une nécessité vitale face aux dangers que représente l’extrême-droite
Comme nous l’avons précisé en introduction à cette étude, l’antifascisme revêt donc de multiples facettes, avec une grande diversité, ne représente pas un seul courant politique ou une seule classe social et pose nécessairement la question de la définition du fascisme