Citations sur La légende de Larry Hoover (17)
C'est la plus grande salle du monde, c'est l'âme de tout un quartier, et pas n'importe quel quartier, le plus dansant et le plus cool, le plus chaud, le plus créatif sur un dance floor. Le Savoy Ball Room, c'est le battement de cœur de Harlem d'après le poète Langston Hughes. Un cœur puissant en pulsation permanente. Un battement noir, un battement soûl, un battement rythm and blues.
Hostile, la vie est hostile. Pour ceux qui ne savent pas se battre, pour ceux qui ne sont pas des brutes infatigables comme Mike, alors la vie est cruelle. Il n'a pa ouvent des idées noires, mais quelquefois, il a envie de gueuler que ça n'a pas de sens."Tu n'es qu'un enfant", lui dit sa mère. Peut-être aussi qu'il ne supporte pas l'injustice. Il ne peut s'empêcher de lire le journal chaque jour pour y déceler toutes les injustices. Alors, il se conforte dans ses certitudes. Hostile, la vie est hostile, et pour un Noir qui réfléchit trop, comme lui, elle est sadique.
Vous savez ,quand on vieillit ,les mots nous échappent, comme les souvenirs...
_ On veut mettre fin aux heurts et aux batailles dans les universités, l'interrompt un étudiant noir de Tuscaloosa. Le Ku Klux Klan s'oppose à notre présence dans les universités et à la sortie, ils nous tabassent à coup de battes et de casseroles. Ils sont très violents, se plaint-il.
_ Nous on a les pigs à New-York ! Notre seul problème, c'est les policiers, dit Big Calvin.
Les Blancs ne respecteront jamais les Noirs, parce qu'ils ont pris le pouvoir, et que le pouvoir, les gens sont prêts à tout pour le garder, même si ça signifie perdre toute humanité. Ils préfèrent rester des monstres plutôt que de reconnaître leurs torts et perdre leurs privilèges.
Il ne peut s’empêcher de lire le journal chaque jour pour y déceler toutes les injustices. Alors, il se conforte dans ses certitudes. Hostile, la vie est hostile, et pour un noir qui réfléchit trop, comme lui, elle est sadique.
Besoin, besoin ! Et nos besoins, ils sont où ? Les nègres, on a toujours eu besoin d'eux, dans les champs de coton, de canne à sucre on avait besoin d'eux ! On les a lynchés comme des animaux et aujourd'hui on leur demande de servir l'Amérique pour se faire buter à l'autre bout du monde par des communistes !
le changement, ce ne sont pas seulement les lois qui l’initient, ce sont les esprits, la culture, l’éducation, les coutumes.
C’est quand même beau les mots, c’est tout de même bien pratique quand on sait les manier !
en temps de guerre, plus de pitié et plus de Dieu.