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//ABANDON// Je suis allée jusqu'à la page 200 (sur 350) avant de me décider à abandonner la lecture de Long Island Story de Rick Gekoski (traduction Catherine Gibert) . Jusque là j'ai attendu que le livre démarre, que l'étincelle prenne feu, que le déclic ait lieu, que mon ennui se dissipe.
Je m'attendais à ce que le contexte (la chasse aux sorcières) soit bien plus prégnant, sur les 200 premières pages, il est tout juste évoqué.

J'ai trouvé plus intéressant les personnages des parents d'Addie (Perle, mère juive horripilante qui a fait de l'inquiétude le coeur de sa vie et Maurice) que le couple principal.
Je crois aussi que Long Island Story à beaucoup pâti de la comparaison avec Ordinary People qui dissèque avec tellement de justesse un couple en crise.

Des lecteurs-trices enthousiasmés par ce roman ?
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Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l'envoi de ce roman. La couverture, bien que simple m'a plu. J'avoue que le résumé m'a aussi attirée. Malheureusement pour moi, c'est un échec cuisant… Je me suis accrochée jusqu'à la fin en me disant que ça irait mieux… Mais non, ce roman est donc une petite déception… On y va quand même ?

Il n'y a pas que du mauvais dans ce roman, bien évidemment. de manière globale, je ne me suis pas plu dans cette lecture mais il faut avouer que la fresque humaine et sociale dépeintes sont plutôt intéressantes.

On est au sein d'une famille au coeur des années 50 aux Etats Unis. La famille Grossman semble parfaite : un couple de parents heureux et fiers de leurs progénitures : un petit garçon et une petite fille. La petite fille, est la fifille de son papa et le fils, regarde d'un drôle d'oeil cette relation. Quand on creuse sous la première couche de ce que la famille Grossman veut bien nous montrer, on se retrouve avec une mère dépressive et indélicate, un père au bord du gouffre social, des enfants qui ne s'entendent pas. La famille, communiste, est mal perçue par le reste de la famille. Lors de vacances, on se retrouve dans une famille au bord de l'implosion où grands-parents, frères et soeurs ainsi que le couple Grossman ne se comprennent pas.

La fresque humaine et sociale sur fond politique m'a plu. Nous avons, à plusieurs reprises, la critique du communisme au sein de la famille d'Addie. Ben l'a changée, elle n'est plus la même. On se retrouve avec une belle famille qui voit d'un mauvais oeil le fait qu'Addie prenne le parti de son mari et pense comme lui. Hormis la grosse bête que semble être le communisme, on sent bien qu'un fossé s'est creusé. Pendant ces vacances familiales, on voit les différences radicales entre mère et fille. Si la mère d'Addie est une femme qui cuisine, qui tient sa maison et qui va faire ses courses toutes les semaines à la même heure, le même jour, Addie ne supporte pas cuisiner, n'aime pas les gens et laisse ses enfants faire ce qu'ils souhaitent.

La déprime d'Addie touche le lecteur tout au long du roman. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti. C'est une lecture un peu déprimante qui ne m'a pas laissé apercevoir un rayon de soleil. Tristesse et déprime : le combo parfait pour que je m'ennuie tout au long de ma lecture, quel dommage ! Avec le potentiel que ce roman avait, j'en garde un goût amer en bouche.

On a aussi une thématique sympathique : les apparences du couple qui sombre. Ben & Allie aiment les apparences, surtout Ben. C'est horrible de déménager, c'est horrible d'avoir la pression au travail, c'est horrible de devoir changer de train de vie. Quelle idée ! Ben & Allie sombrent tout doucement et ne sont pas heureux. C'est vraiment un tableau déprimant et triste.

J'avoue que je n'ai pas tout compris dans ma lecture. Finalement, je suis clairement restée sur ma faim. La plume ne m'a pas plu plus que cela. En effet, je trouve que l'on est mis à distance. Cette plume, ces personnages dont les émotions sont étouffées par leurs valeurs ne m'ont pas permis d'entrer pleinement dans l'univers. Quel dommage !

En définitive, je n'ai été ni charmée par la plume, ni par l'histoire, ni par les personnages. le contexte social, historique et politique amènent un plus qui est vite étouffée par ces personnages anxiogènes.

Merci aux éditions Belfond pour leur confiance !
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L'auteur explique que le récit qu'il fait pourrait s'apparenter à une biographie de sa famille. Il s'est largement inspiré des personnages qui l'entouraient dans son enfance. Si cela ressemble à un exutoire pour l'auteur, pour ma part, j'ai trouvé ce texte intéressant mais vraiment déprimant.

L'été s'annonce enfin et Ben Grossman voit l'occasion d'effectuer le changement de vie qui s'impose. Ben est un avocat au ministère de la Justice, mais dans les années 50, il n'est pas bon d'avoir des idées socialistes, jugées subversives. Ben et Addie, sa femme, sont conscients que leur vie à Washington touche à sa fin. Si Ben veut se constituer une clientèle privée, autant qu'il le fasse dans un endroit où il a déjà des connaissances. Ils emmènent donc leurs 2 enfants dans le bungalow des parents d'Addie à Harbor Heights, à Long Island. Cet été annonce de grands changements pour la famille Grossman, mais sont-ils prêts à les assumer ? Addie, cette incurable dépressive snob saura-t-elle dépasser ses préjugés ? Ben assumera-t-il ses choix ? Les enfants, qui ne sont pas dupes, accepteront-ils ?
Retrouvez la chronique complète sur Songe d'une nuit d'été
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