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Ça comment à bas-bruit, un départ en vacances pour la mère et les deux enfants tandis que le père reste à Washington pour préparer un futur déménagement dans le district de New-York. Une image un peu trop brillante de la famille américaine parfaite.

Une image d'Epinal aux contours flous, une tension perceptible, un départ qui ressemble à une fuite.

Un couple en crise, une phrase, un silence, un soupir, une lassitude et un contexte politique délétère à peine évoqué et pourtant terriblement présent comme une toile de fond pointilliste.

Ben et Addie sont à un carrefour de leur vie. Un choix, ou plutôt un renoncement en échange d'une vie parfaite ? Une vie sans vague mais peut-être pas sans regret ? du cabotage plutôt qu'une grande traversée ?

Quel beau récit rêche et délicat à la fois. Rick Gekoski raconte la vie de ses parents, intellectuels de gauche dans l'administration McCarthy.

Un été dans les années cinquante, il se passe peu de choses, rien de spectaculaire, mais le romancier sait par petites touches subtiles distiller un danger diffus.

Long Island Story est un très bon roman américain comme on les aime tant , de la pure littérature simple et efficace Au fil de notre lcture, .les images défilent on a comme l'impression d'être dans un film en technicolor de Douglas Sirk, une illustration de Norman Rockwell ou la série Mad Men. bref ce livre c'est la classe pure....

Un déménagement, une infidélité, un climat politique anxiogène et surtout une nostalgie et une mélancolie prégnantes qui créent une lumière particulière.

Une toile littéraire, une écriture pourvoyeuse d'images fortes et une vraie leçon de littérature.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Voilà un livre dont la lecture est à la fois plaisante et décevante. On y découvre la vie d'une famille confrontée au maccarthysme, ce qui provoque des bouleversements et des dissensions au sein du couple parental. Situation de crise ayant des répercussions sur les grands-parents et les enfants. La première moitié de l'ouvrage est très intéressante parce qu'on y relate la vie de chaque membre familial mais la seconde m'a parue longue, fouillis et ne servant que difficilement le roman.
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Long Island Story, roman aux accents autobiographiques – comme nous l'indique Rick Gekoski, son auteur, à la fin – nous présente, dans toute sa moiteur étouffante, autant occasionnée par la saison même où se produisent les principaux évènements, l'été, que par les évènements eux-mêmes, un déménagement forcé de Washington à Long Island, la famille Grossmann. Ben, le père, qui travaille à Washington, de même que la mère, Addie, semblent comme entraînés par une crise personnelle qui va avoir une incidence sur le reste de la famille, leurs deux enfants, Jake et Becca, bien sûr en première ligne. de ces crises existentielles, qui sont plutôt bien retranscrites par l'auteur, surtout concernant Addie, découlera donc, en toute logique, une crise familiale encore exacerbée par la situation professionnelle des deux, entre leurs désirs et la réalité de celle-ci.

Alors certes, l'on peut reprocher au roman qu'il ne s'y passe pas grand chose, mais l'on sent qu'ici, le but de Rick Gekoski n'est pas de raconter une histoire en soi, avec moult actions, péripéties…, mais de décrire le plus précisément possible les mécanismes de déliquescence d'une famille, plus encore d'un couple, en partant de l'origine de celle-ci – d'où les nombreux flashbacks relativement éclairants à ce sujet -, pour en arriver à son dénouement prévisible. Et certes, l'on peut aussi considérer que le roman est bien peu original, mais je me suis quand même laissé rapidement prendre dans les filets de cette famille en crise. Sûrement parce que j'ai trouvé chaque membre, en raison de ses qualités comme de ses défauts, profondément humain, plausible, et donc attachant.

Par contre, j'avoue avoir été déçue par le peu d'éléments évoqués renvoyant au maccarthysme, alors que la quatrième de couverture laissait sous-entendre que l'histoire de la famille Grossmann était davantage liée à cette période trouble de l'Histoire américaine. J'ai eu l'impression d'une évocation historique prétexte qui n'avait aucune incidence sur le déroulement des évènements, bien que l'on nous indique le contraire.

Une lecture que j'ai donc appréciée, même si j'aurais aimé que le contexte historique américain des années 1950 soit davantage mis en avant pour encore plus de profondeur.

Je remercie les éditions Belfond et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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"Dans la lignée des Noces Rebelles". J'ai aimé le livre et j'ai aimé le film, il n'en fallait pas plus pour me convaincre.
Nous sommes dans les années 50, aux Etats-Unis. Ben, Addie et leurs deux enfants, Jake et Becca partent pour l'été. Un été qui va être un tournant dans leur vie de famille. Ben va perdre son travail, le maccarthysme fait rage. Un déménagement se profile, ce qui inquiète les enfants et Addie, qui s'interroge sur son rôle d'épouse et de mère.
L'histoire s'installe avec lenteur, tout comme les personnages. Ben est au départ très insipide, tout comme Perle, la mère d'Addie. On ne sait pas où l'auteur va nous emmener, et si d'ailleurs il va nous emmener quelque part.
J'ai du persévérer. Et puis, à la faveur d'un voyage en train et d'un peu de retard, j'ai fini par trouver que cette histoire de famille avait des qualités. le personnage d'Addie, dans ses contradictions, ses agacements, m'a plu. J'ai fini par trouver plus de corps à Ben. J'ai aimé la candeur de Becca, cette petite fille qui ne comprend pas, qui réagit par le biais des réactions de son frère.
Alors, bien sûr, il m'a manqué une vision plus politique, une analyse plus fine de cette période de l'histoire américaine. J'aurais aimé, comme dans La fenêtre panoramique, plus d'émotions et de souffle romanesque. Mais j'ai plutôt apprécié cette lecture d'un roman américain assez classique, qui n'est pas dénué de charme.
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Le premier abandon de 2020.
Malgré deux tentatives, j'ai abdiqué à la page 100.
La quatrième de couv m'annoncait une histoire de couple dans les années 50 sur fond de persécution maccarthyste. Pitch fort alléchant mais la lenteur aura eu raison de moi. Beaucoup de platitude et peu de contexte historique sur ces 100 pages.... Au suivant !
Traduit par Catherine Gilbert.
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//ABANDON// Je suis allée jusqu'à la page 200 (sur 350) avant de me décider à abandonner la lecture de Long Island Story de Rick Gekoski (traduction Catherine Gibert) . Jusque là j'ai attendu que le livre démarre, que l'étincelle prenne feu, que le déclic ait lieu, que mon ennui se dissipe.
Je m'attendais à ce que le contexte (la chasse aux sorcières) soit bien plus prégnant, sur les 200 premières pages, il est tout juste évoqué.

J'ai trouvé plus intéressant les personnages des parents d'Addie (Perle, mère juive horripilante qui a fait de l'inquiétude le coeur de sa vie et Maurice) que le couple principal.
Je crois aussi que Long Island Story à beaucoup pâti de la comparaison avec Ordinary People qui dissèque avec tellement de justesse un couple en crise.

Des lecteurs-trices enthousiasmés par ce roman ?
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J'aime les histoires mettant en avant des couples face à des épreuves, des hésitations, des concessions. C'est donc essentiellement l'histoire qui m'a plue dans ce livre et la mise en valeur de ce couple coriace, qui cherche à se retrouver et autour duquel gravitent leurs deux enfants aux remarques pertinentes, un grand-père dealer de mode astucieux mais prompt à s'attirer des ennuis avec les mauvaises personnes et une grand-mère qui a souvent son mot à dire.

Ben et Addie se sont rencontrés à la fin des années 1930. Ben est avocat pour le gouvernement en 1953 mais dans un contexte de chasse au sorcières, soupçonné de communisme, il doit démissionner. le couple et leur deux enfants doivent quitter Washington mais pour s'installer où ? la est le premier désaccord. Pour prendre le temps des décisions, Ben reste à Washington. Addie chez ses parents avec leur deux enfants à Long Island. Une fois seul, Ben repense à ses envies de devenir écrivain qu'il a abandonné,.Addie, éloignée et ayant des doutes sur Ben repense à ses premiers amours.

J'ai également été captivée par l'atmosphère langoureux offert par ce couple dont on ne doute pas de l'amour qu'ils se portent mais qui se remet en question. Mais ce n'est pas un huis clos, le fond historique a son rôle, le maccarthysme (ou plutôt l'anti maccarthysme dans cette famille), la lutte contre la ségrégation.

Une belle découverte pour ma part.


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Je remercie chaleureusement les éditions Belfond pour l'envoi de ce roman. La couverture, bien que simple m'a plu. J'avoue que le résumé m'a aussi attirée. Malheureusement pour moi, c'est un échec cuisant… Je me suis accrochée jusqu'à la fin en me disant que ça irait mieux… Mais non, ce roman est donc une petite déception… On y va quand même ?

Il n'y a pas que du mauvais dans ce roman, bien évidemment. de manière globale, je ne me suis pas plu dans cette lecture mais il faut avouer que la fresque humaine et sociale dépeintes sont plutôt intéressantes.

On est au sein d'une famille au coeur des années 50 aux Etats Unis. La famille Grossman semble parfaite : un couple de parents heureux et fiers de leurs progénitures : un petit garçon et une petite fille. La petite fille, est la fifille de son papa et le fils, regarde d'un drôle d'oeil cette relation. Quand on creuse sous la première couche de ce que la famille Grossman veut bien nous montrer, on se retrouve avec une mère dépressive et indélicate, un père au bord du gouffre social, des enfants qui ne s'entendent pas. La famille, communiste, est mal perçue par le reste de la famille. Lors de vacances, on se retrouve dans une famille au bord de l'implosion où grands-parents, frères et soeurs ainsi que le couple Grossman ne se comprennent pas.

La fresque humaine et sociale sur fond politique m'a plu. Nous avons, à plusieurs reprises, la critique du communisme au sein de la famille d'Addie. Ben l'a changée, elle n'est plus la même. On se retrouve avec une belle famille qui voit d'un mauvais oeil le fait qu'Addie prenne le parti de son mari et pense comme lui. Hormis la grosse bête que semble être le communisme, on sent bien qu'un fossé s'est creusé. Pendant ces vacances familiales, on voit les différences radicales entre mère et fille. Si la mère d'Addie est une femme qui cuisine, qui tient sa maison et qui va faire ses courses toutes les semaines à la même heure, le même jour, Addie ne supporte pas cuisiner, n'aime pas les gens et laisse ses enfants faire ce qu'ils souhaitent.

La déprime d'Addie touche le lecteur tout au long du roman. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti. C'est une lecture un peu déprimante qui ne m'a pas laissé apercevoir un rayon de soleil. Tristesse et déprime : le combo parfait pour que je m'ennuie tout au long de ma lecture, quel dommage ! Avec le potentiel que ce roman avait, j'en garde un goût amer en bouche.

On a aussi une thématique sympathique : les apparences du couple qui sombre. Ben & Allie aiment les apparences, surtout Ben. C'est horrible de déménager, c'est horrible d'avoir la pression au travail, c'est horrible de devoir changer de train de vie. Quelle idée ! Ben & Allie sombrent tout doucement et ne sont pas heureux. C'est vraiment un tableau déprimant et triste.

J'avoue que je n'ai pas tout compris dans ma lecture. Finalement, je suis clairement restée sur ma faim. La plume ne m'a pas plu plus que cela. En effet, je trouve que l'on est mis à distance. Cette plume, ces personnages dont les émotions sont étouffées par leurs valeurs ne m'ont pas permis d'entrer pleinement dans l'univers. Quel dommage !

En définitive, je n'ai été ni charmée par la plume, ni par l'histoire, ni par les personnages. le contexte social, historique et politique amènent un plus qui est vite étouffée par ces personnages anxiogènes.

Merci aux éditions Belfond pour leur confiance !
Lien : https://satinesbooks.wordpre..
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L'auteur explique que le récit qu'il fait pourrait s'apparenter à une biographie de sa famille. Il s'est largement inspiré des personnages qui l'entouraient dans son enfance. Si cela ressemble à un exutoire pour l'auteur, pour ma part, j'ai trouvé ce texte intéressant mais vraiment déprimant.

L'été s'annonce enfin et Ben Grossman voit l'occasion d'effectuer le changement de vie qui s'impose. Ben est un avocat au ministère de la Justice, mais dans les années 50, il n'est pas bon d'avoir des idées socialistes, jugées subversives. Ben et Addie, sa femme, sont conscients que leur vie à Washington touche à sa fin. Si Ben veut se constituer une clientèle privée, autant qu'il le fasse dans un endroit où il a déjà des connaissances. Ils emmènent donc leurs 2 enfants dans le bungalow des parents d'Addie à Harbor Heights, à Long Island. Cet été annonce de grands changements pour la famille Grossman, mais sont-ils prêts à les assumer ? Addie, cette incurable dépressive snob saura-t-elle dépasser ses préjugés ? Ben assumera-t-il ses choix ? Les enfants, qui ne sont pas dupes, accepteront-ils ?
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Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Une belle promesse, ce couple en crise sur fond de MacCarthysme, mais qui fait pouf.
Peut être trop de choses, trop de thèmes dans ce roman de ce fait on reste en superficie et on ne s'attache pas.
S'était une excellente idée de montrer l'impact de la chasse au socière maccarthyste sur un fonctionnaire quiddam.
Autre bonne idée de montrer la vie qui s'étiole dans des zones balnéaires désormais polluées
Encore une bonne idée les ramifications de la mafia jusque dans des petites combines très modestes.
Et bien sûr bonne base de suivre un couple en crise le temps d'un été avec la pression parentale pour mettre un peu de piment dans la sauce.
Dommage que le vol ait été 10 000 pieds trop haut pour pouvoir profiter de la scène !
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