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Critique de Stoffia
Je sors de cette lecture plutôt mitigé.
Les illustrations sont vraiment, vraiment magnifiques. Des belles imagines macabres à pleines pages, des personnages marquants et du détail au centimètre carré. le tout dans un ton assez onirique qui sert très bien le propos.
L'idée de la BD est aussi excellente. On se sert des carnets de voyages qu'a fait Lovecraft au Québec comme fondation au livre. Lovecraft est donc le narrateur et il raconte une version occulte de l'Histoire du Québec que l'on connaît.
Malheureusement, la narration n'est pas exactement au même niveau. Tous les noms propres — de lieux comme de personnages historiques — sont changés pour y insérer des K, des apostrophes et des H. Bref, on essaie de rendre tout plus fantaisiste/horrifique en utilisant la même technique qu'un adolescent qui joue à sa première partie de Donjons&Dragons.
On alourdit le texte en accumulant les adjectifs et les superlatifs. Et oui, je sais, Lovecraft écrivait un peu comme ça. Mais pour un BD où le texte se réduit déjà à l'essentiel, ça passe mal.
On tente aussi de rendre des trucs communs plus lugubres en les présentant de la façon la plus détournée possible. On décrit donc un castor comme "une créature sauvage, mi-marine, mi-fongique". (Je cite de mémoire, je l'ai lu il y a quelques jours. Mais ça reste dans ce genre de registre qui fait plus rouler les yeux qu'autre chose.)
Par chance, le texte n'est qu'une infime partie de la BD.
Les illustrations sont vraiment, vraiment magnifiques. Des belles imagines macabres à pleines pages, des personnages marquants et du détail au centimètre carré. le tout dans un ton assez onirique qui sert très bien le propos.
L'idée de la BD est aussi excellente. On se sert des carnets de voyages qu'a fait Lovecraft au Québec comme fondation au livre. Lovecraft est donc le narrateur et il raconte une version occulte de l'Histoire du Québec que l'on connaît.
Malheureusement, la narration n'est pas exactement au même niveau. Tous les noms propres — de lieux comme de personnages historiques — sont changés pour y insérer des K, des apostrophes et des H. Bref, on essaie de rendre tout plus fantaisiste/horrifique en utilisant la même technique qu'un adolescent qui joue à sa première partie de Donjons&Dragons.
On alourdit le texte en accumulant les adjectifs et les superlatifs. Et oui, je sais, Lovecraft écrivait un peu comme ça. Mais pour un BD où le texte se réduit déjà à l'essentiel, ça passe mal.
On tente aussi de rendre des trucs communs plus lugubres en les présentant de la façon la plus détournée possible. On décrit donc un castor comme "une créature sauvage, mi-marine, mi-fongique". (Je cite de mémoire, je l'ai lu il y a quelques jours. Mais ça reste dans ce genre de registre qui fait plus rouler les yeux qu'autre chose.)
Par chance, le texte n'est qu'une infime partie de la BD.
