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Critique de Phoenicia


Il m'aura fallu un peu plus d'une semaine pour lire un Gemmell, ce qui ne m'arrive pas souvent.
Mon rythme de vie n'a peut-être pas aidé mais pour autant, je l'ai trouvé un peu dessous de certains autres récits, y trouvant certaines longueurs.

Les Epées de la Nuit et du Jour sont le 2e tome de la duologie sur Skilgannon mais aussi et surtout le dernier volume consacré au cycle Drenaï dans l'ordre chronologique de ce cycle. Aussi, je vous recommande de le lire après avoir lu Loup Blanc mais aussi les trois tomes portant sur Druss sinon vous ratez beaucoup de choses.

Le résumé est le suivant. 1000 ans après sa mort, Skilgannon est ressuscité grâce à une certaine magie. La même qui permet à L'Eternelle, un tyran assoiffée de conquêtes et de pouvoirs, d'être maintenue en vie. Skilgannon est de retour pour accomplir, bien malgré lui, une prophétie : celle de mettre fin à cette magie et donc à l'Eternelle...

On arrive donc un univers un peu post-apo fantasy. Notre héros découvre ce monde 1000 ans après avec les évolutions qui vont avec. On sent que l'auteur a voulu conclure ce cycle en faisant revenir les héros du passé, par le biais de cette magie résurrectionniste. Je n'en dis pas plus pour ne pas divulgâcher.

Comme de coutume, on alterne les points de vue, l'histoire étant portée par plusieurs personnages. Autant, c'est agréable, autant j'ai l'impression que la multiplicité de ces personnages a entraîné un temps assez long pour que tout ce petit monde se rencontre, créant ainsi des longueurs.

Comme dans Loup Blanc, l'auteur nous rappelle le passé de nos personnages. Un passé connu pour ceux ayant lu les autres volumes de ce cycle mais aussi un passé inconnu, comblant ainsi les trous dans la vie de Skilgannon par exemple que l'on n'a pas vu mourir.

Le point d'orgue est toujours cette fameuse bataille finale, moment où nos héros sont bien sûr dans une situation impossible, souvent en infériorité numérique, faisant ainsi monter la tension et par là même, l'émotion. C'est simple, je suis irrémédiablement émue dans ces scènes que Gemmell avait le don d'écrire. Limpide, brève et chargée en émotion. Je sais que ce sont mes moments préférés et je les attends toujours avec impatience.

Pour le thème du récit, j'ai eu la sensation que Gemmell faisaient un peu passer certaines de ses croyances et opinions éthiques. Je n'en dis pas plus et peut-être que je me trompe.

Enfin, cette fin. Honnêtement, j'en suis ravie mais également un peu retournée. Si un lecteur lis cette critique, peut-il démasquer et m'envoyer un message privé?

J'ai quasiment achevé ce cycle Drenaï, ne me restant qu'à découvrir Waylander. Eh oui, je garde le début pour la fin... Allez comprendre...
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