Il s'agit du septième tome de la série drenai dans l'ordre d'écriture. Troisième et avant dernier tome sur Druss (reste
Loup Blanc)
Pour pleinement apprécier la saveur de cet épisode, il faut avoir lu, et dans l'ordre, Drenaï -
Légende puis
Druss la Légende (ordre de parution et non ordre chronologique).
Nous sommes en pleine bataille à Dros Delnoch (voir
Légende). le mur deux est déjà tombé et les combattants sont déjà éprouvés dans leur coeur et dans leur chair. Druss se confie à un jeune soldat et nous voilà partis 30 ans en arrière. Avant l'unification des nadirs, Druss et son ami Sieben (voir
Druss la Légende) participent aux cinquième jeux de la fraternité en Gulgothir, devant le roi-dieu, le roi fou, et les voilà embarqués dans une quête à travers les territoires nadirs, à la recherche des pierres d'Alchazzar qui ont le pouvoir de guérison.
Comme je l'aime ce héros. Une vague d'émotion s'empare de moi à l'évocation de Druss,
Druss la légende, le héros, comme la forteresse qu'il défend, invaincu mais érodé par le temps. le capitaine à la hache, le tueur d'argent, sombre dieu de la guerre. Et nous le retrouvons à 30 ans, en pleine forme et nous apprendrons pourquoi il a gagné un autre surnom parmi les nadirs : Marche-Mort.
Dans cet épisode, les aventures sont plus variées et diversifiées, sur terre, en enfer, des hommes d'honneur combattront pour l'amour de la terre, où simplement pour honorer une promesse. le récit est bien construit, bien rythmé, et oui, nous aurons droit à notre siège, histoire de magnifier les hommes, les guerriers, vénérés par le peuple en temps de guerre mais méprisé en temps de paix.
Un tome sans temps mort, sans passage à vide, sans regrets éternels de héros vieillissants. Un très bon tome.