Un tome 3 encore plus réussi que les deux premiers. Et pour cause, Gemmell conçoit un monde alternatif dans lequel Alexandre a été envoyé : Aegea. Aegea, c'est la Grèce mais avec l'Enchantement : centaures, minotaure, Gorgone, etc. C'est la Grèce avec des destins alternatifs, celui de Philippos, celui de Parmenion. Dans ce monde-ci, Alexandre est perçu comme Iskandar, l'enfant sacré qui ramènera l'Enchantement, en train de s'éteindre. Mais c'est aussi, celui qui permettra à Philippos d'accéder à l'éternité. D'autant, que le Démon qui vit en Alexandre est toujours présent.
Ainsi, dans un monde toujours antiquisant, Gemmell ajoute une touche de fantasy bienvenue qui, si elle change toute la perspective du roman jusque-là, n'est pas sans l'améliorer, incontestablement.
La fin du tome nous laisse avec une envie de commencer immédiatement le dernier tome. En effet, le jumeau de Parmenion à Aegea était roi de Sparte parce que Tamis n'est jamais intervenue dans sa vie. Parmenion prend donc la décision de remplacer son jumeau décédé et doit mener l'armée spartiate contre la terrible armée du roi-Démon de manière imminente, tandis qu'Alexandre doit ouvrir le Portail permettant de ramener l'Enchantement mais aussi de revenir dans leur monde... Tout un programme. Sans compter que Déraé, sous ses traits modifiés de Théna n'a pas encore dévoilé son identité à Parménion. Mon petit coeur espère de tout coeur que Parménion le saura dans le tome 4...
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