C'est presque déroutant : finalement, la violence et la guerre ne sont pas le centre de l'histoire. Il y a beaucoup de psychologie et chaque personnage est très bien dépeint. On s'attache + à certains qu'à d'autres mais chacun a son intérêt. Il y a une certaine classe qui se dégage d'eux (même les lâches, d'ailleurs, je m'en rends compte en l'écrivant). Et puis le manichéisme est très loin, là où les clichés auraient pu être utilisés facilement, Gemmel surprend et ajoute une subtilité bienvenue.
Toute la partie sur la préparation des paysans et autres volontaires est particulièrement accrocheuse et je suis assez impressionnée par la force qui se dégage de l'histoire.
Ce n'est pas un classique pour rien, lisez-le, il vaut le détour !
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