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Critique de dido600


En marge des médias traditionnels,
le champion de la
gauche radicale Jean-Luc
Mélenchon mène une campagne
atypique sur Internet et dans la
rue pour l'élection présidentielle de
2017, pour rassembler au sein de sa
« France insoumise » les jeunes et
les déçus de la politique. A 65 ans,
son «mauvais caractère» revendiqué
, ses coups de gueules, ses idées
fortes et ses appels à « l'insurrection
civique » ont fait de lui un personnage
politique incontournable,
Trublion d.une gauche qui part au
scrutin en grand désordre de
bataille face à une droite donnée
favorite et une extrême droite
chauffée à blanc. « Dans les milieux
populaires, tenir tête est une
vertu », dit celui qui rejette obstiné-
ment les appels à participer à la
primaire de gauche.
Jean-Luc Mélenchon s'est rapproché
de l'ancien ministre des
Finances grec Yanis Varoufakis
pour s'attaquer à la politique de
rigueur défendue par la chancelière
Allemande Angela Merkel. Cet
informaticien approuve aussi « la
lutte contre les inégalités et le chô-
mage », la défense de « l'écologie» et
la mise en place d.un nouveau syst
ème constituant.
Réputé pour ses attaques contre la
presse, le tribun de gauche imprime
aussi sa patte sur la toile. Sa chaîne
Youtube compte 110 000 abonnés,
ce qui la place en tête d.audience
des personnalités politiques fran-
çaises.« On est en train de réussir à
contourner le système médiatique
officiel », se réjouit-il sur son blog
« l.ère du peuple ». En chemise
blanche et veste sombre, dans un
décor réduit à un canapé, des affiches
ou une plante verte, il commente
l.actualité dans sa « revue de
la semaine », défend ses positions,
reçoit des invités, répond aux questions
des internautes, sur un ton
direct et décontracté. Son objectif:
mettre en avant des thèmes « pas
vus à la télé ». Une formule
gagnante. Présent sur Facebook,
très actif sur Twitter, il pourfend la
droite et son projet de « coup d.État
social », l.extrême droite et sa ligne
« barbare », le « désastre » du Parti
socialiste ou la victoire de Donald
Trump comme « le symptôme de la
cécité d.une caste ».
Ces méthodes rappellent celles du
candidat malheureux à la primaire
démocrate aux Etats-Unis, Bernie
Sanders2017, qui avait su faire entendre
sa petite musique sur les réseaux
sociaux aux Etats-Unis. Son défi
reste de rassembler, malgré sa personnalit
é clivante. Il est en froid
avec le patron du Parti communiste,
Pierre Laurent, mais les militants
communistes ont choisi d.appuyer
sa candidature à la présidentielle.
Ancien membre du Parti
socialiste, de 1977 à 2008, il avait
remporté 11,1% des suffrages au
premier tour de l.élection présidentielle
en 2012. Il espère faire mieux en 2017
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