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Critique de fanfanouche24
[Lu et chroniqué le 11 juillet 2018 ]--- Mise à jour le 3 mai 2021
« Ne faut-il pas dire, dans le contexte actuel de résurgence des périls extrémistes, non pas "à quoi bon ? ", mais au contraire : "Tout est bon"
Tout est bon pour réveiller la mémoire et inciter à une impérieuse vigilance. (p. 28)”
Dans mes rangements et tris de printemps, je retombe sur ma chronique manuscrite…oubliée dans des dossiers divers. Avec retard et décalage, je la mets au propre en ce 3 mai 2021 !!!
Inutile de redire la Grande Dame qu'était Simone Veil, son courage exceptionnel, sa carrière politique, ses engagements, ses combats, sa force de caractère… qui en a remontré à grand nombre de « politicards »
hommes !!
Les circonstances me l'ont fait rencontrer une fois. Je venais de prendre un virage professionnel ; après avoir été libraire moderne » près de 15 ans, je faisais mes 1ères armes en « Librairie ancienne » à la Librairie PICARD, rue Bonaparte… c'était début 1991, et je la vis rentrer dans la librairie ; elle souhaitait un conseil pour offrir un livre d'histoire à un de ses proches… J'avoue que je n'en menais pas large, j'étais fort intimidée…Voilà pour l'anecdote !
Si j'ai acquis cet ouvrage, c'est que je suis tombée sous le charme et l'élégance du journaliste, et directeur de presse, Alain Genestar, si discret , pudique dans son admiration et sa manière de relater son reportage de 2004 avec Simone Veil et ses petits-enfants, sur les lieux de sa déportation et de celle de sa famille, sur les lieux de « l'Horreur »ultime ...
J'ai fait connaissance avec cet ancien directeur de Paris-Match la veille de la Panthéonisation de Simone Veil, à l'émission « C dans l'air »… Dans ce petit livre A.G exprime son respect et son admiration pour Simone Veil , explique le contexte du reportage, puis nous transmet leurs échanges, l'interview, en lui-même… publié à l'époque dans Paris-Match.
Même si j'ai lu son autobiographie, ainsi que beaucoup d'informations sur son parcours de vie et de combats, il est toujours nécessaire de maintenir la Vigilance, la Mémoire pour éviter à tout prix le retour de toute barbarie. Je laisse parler les extraits suivant exprimant la nécessité de ce travail de « mémoire »….encore et toujours !
« Avant de penser à quoi que soit, je suis venue avec eux (petits-enfants) parce qu'ils ont exprimé le désir, l'intérêt , de savoir de façon plus précise ce que j'avais vécu, de connaître ce qui, dans mon passé, a été si bouleversant, si tragique, d'une si grande influence. Leur désir de savoir crée un lien supplémentaire entre nous et les rapproche de moi. C'est une solidarité. Ils veulent "intégrer "mon passé. (p. 35)”
“Simone Veil :"Ce n'est vraiment pas le passé qui a besoin de notre mémoire, c'est avant tout l'avenir." Une invitation à faire au moins une fois dans une vie le voyage à Auschwitz, à marcher dans les pas de Simone Veil, non pour comprendre ce qui demeure incompréhensible, mais pour voir. Voir ce que sont capables de faire des hommes à d'autres hommes, à des femmes, à des enfants, et ce qu'ils pourraient être capables de refaire si Auschwitz, et tout ce que représente Auschwitz, s'effaçait de notre mémoire. »
« Ne faut-il pas dire, dans le contexte actuel de résurgence des périls extrémistes, non pas "à quoi bon ? ", mais au contraire : "Tout est bon"
Tout est bon pour réveiller la mémoire et inciter à une impérieuse vigilance. (p. 28)”
Dans mes rangements et tris de printemps, je retombe sur ma chronique manuscrite…oubliée dans des dossiers divers. Avec retard et décalage, je la mets au propre en ce 3 mai 2021 !!!
Inutile de redire la Grande Dame qu'était Simone Veil, son courage exceptionnel, sa carrière politique, ses engagements, ses combats, sa force de caractère… qui en a remontré à grand nombre de « politicards »
hommes !!
Les circonstances me l'ont fait rencontrer une fois. Je venais de prendre un virage professionnel ; après avoir été libraire moderne » près de 15 ans, je faisais mes 1ères armes en « Librairie ancienne » à la Librairie PICARD, rue Bonaparte… c'était début 1991, et je la vis rentrer dans la librairie ; elle souhaitait un conseil pour offrir un livre d'histoire à un de ses proches… J'avoue que je n'en menais pas large, j'étais fort intimidée…Voilà pour l'anecdote !
Si j'ai acquis cet ouvrage, c'est que je suis tombée sous le charme et l'élégance du journaliste, et directeur de presse, Alain Genestar, si discret , pudique dans son admiration et sa manière de relater son reportage de 2004 avec Simone Veil et ses petits-enfants, sur les lieux de sa déportation et de celle de sa famille, sur les lieux de « l'Horreur »ultime ...
J'ai fait connaissance avec cet ancien directeur de Paris-Match la veille de la Panthéonisation de Simone Veil, à l'émission « C dans l'air »… Dans ce petit livre A.G exprime son respect et son admiration pour Simone Veil , explique le contexte du reportage, puis nous transmet leurs échanges, l'interview, en lui-même… publié à l'époque dans Paris-Match.
Même si j'ai lu son autobiographie, ainsi que beaucoup d'informations sur son parcours de vie et de combats, il est toujours nécessaire de maintenir la Vigilance, la Mémoire pour éviter à tout prix le retour de toute barbarie. Je laisse parler les extraits suivant exprimant la nécessité de ce travail de « mémoire »….encore et toujours !
« Avant de penser à quoi que soit, je suis venue avec eux (petits-enfants) parce qu'ils ont exprimé le désir, l'intérêt , de savoir de façon plus précise ce que j'avais vécu, de connaître ce qui, dans mon passé, a été si bouleversant, si tragique, d'une si grande influence. Leur désir de savoir crée un lien supplémentaire entre nous et les rapproche de moi. C'est une solidarité. Ils veulent "intégrer "mon passé. (p. 35)”
“Simone Veil :"Ce n'est vraiment pas le passé qui a besoin de notre mémoire, c'est avant tout l'avenir." Une invitation à faire au moins une fois dans une vie le voyage à Auschwitz, à marcher dans les pas de Simone Veil, non pour comprendre ce qui demeure incompréhensible, mais pour voir. Voir ce que sont capables de faire des hommes à d'autres hommes, à des femmes, à des enfants, et ce qu'ils pourraient être capables de refaire si Auschwitz, et tout ce que représente Auschwitz, s'effaçait de notre mémoire. »
