- Monsieur, votre service m’a exposé à mourir embroché, empoisonné, brûlé vif et pendu.
Le ministre eut un réflexe d’agacement et balaya l’air de la main.
- Nous avons tous nos problèmes, épargnez-moi les vôtres.
La guerre reste toujours une affaire compliquée.
Ils frappèrent et faute de réponse, Ewan décida d’entrer. Ils n’eurent aucune peine à deviner l’activité du lieu : un bureau de nouvellistes aussi appelés « gazetins ». Un intense travail y régnait et personne n’avait dû les entendre. Plusieurs secrétaires mal habillés et à la triste perruque rousse recopiaient inlassablement les mêmes nouvelles sur plusieurs feuilles. C’était donc cela que le petit public attendait avidement devant la porte, dans l’espoir d’apprendre tel ragot de cour ou tel renseignement incertain sur la guerre en cours.
À défaut de vous épauler dans la victoire, la France vient vous secourir dans la défaite.
Pour une fois que l'œuvre jouée ici n'est pas composée par des italiens, faut - il qu'elle évoque l'effondrement d'un empire.
La guerre présente en effet ce genre de désagréments qu'elle peut tuer les soldats qui y participent.
Il vaut toujours mieux sentir le poisson que de leur servir de nourriture, n’est-ce pas ?
Tu es bien pourvu. Et ton inconscience suppléera au reste.
Ils seraient au rendez-vous, de la gloire ou de la défaite, mais en tout cas pas du déshonneur.
Ça entre, ça sort, on se croirait dans une pièce de M. Marivaux !