8 mois de front du sous-lieutenant Genevoix : c'est beau, terrible, d'une lecture envoûtante. Difficile de sortir des ces 850 pages tout à fait indemne où le temps, l'âge n'existent plus. Plongé dans ces lignes le lecteur sent les odeurs, touche la boue, entend les balles claquer et les obus siffler. Mais rêve également en observant les oiseaux, les matins brumeux, le soleil sur les champs, le coeur chaviré par tant d'amour pour les hommes au milieu de la boucherie la plus innommable.
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