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Critique de clairejeanne


Les îles Farallon, au large de la Californie, sont quasiment inhabitées ; à part les éléphants de mer, les baleines grises, de nombreux oiseaux, il n'y a sur l'île principale qu'une poignée de biologistes. Leur devise - selon l'autrice - observer, noter, surtout ne pas intervenir !
Quand Miranda, jeune photographe, arrive, l'accueil n'est pas cordial ; chacun, chacune est occupé/e par son travail... un petit groupe bien rodé dont certains/certaines sont là depuis longtemps. Pourtant Miranda va vite se sentir bien en cet endroit plutôt inhospitalier : vents cinglants, froid, roches glissantes. Elle se fait un ami en la personne de Mick, un géant baraqué, gentil et attentif.

Divisé en parties correspondant aux différentes saisons de reproduction des animaux : la saison des requins, celle des baleines, celle des phoques et celle des oiseaux, le récit, une lettre de Miranda à sa mère décédée trop tôt, est émaillé d'observations biologiques passionnantes, et voit le suspens monter inexorablement. Un premier "accident" s'est produit quand Andrew, l'amoureux de Lucy qui étudiait les oiseaux marins, a fait une chute mortelle ; Andrew, celui qui s'est introduit dans la chambre de Miranda, puis en elle après une soirée beaucoup trop alccolisée.
Puis c'est la stagiaire Charlène qui est retrouvée blessée et inconsciente... Que se passe-t-il sur cette petite île ? Un paradis pour les animaux sauvages, mais sans doute pas pour les humains, un autre décès sera à déplorer.

Deux choses sont remarquables dans ce récit : l'étude de la personnalité de Miranda, ses rapports avec son père et son choix d'être photographe, ainsi que l'omniprésence des animaux et des explications très intéressantes sur leurs modes de vie ; il y a un poulpe aussi dans l'histoire, et quelques oiseaux très méchants...

Premières phrases : " Je n'oublierai jamais les premiers instants de mon arrivée. Les îles Farallon n'étaient pas comme je me les étais imaginées. À la fois plus petites et plus étranges que dans mes représentations. Une minuscule chaîne de montagnes océaniques. Elle donnait l'impression qu'une seule et grande vague pourrait tout emporter. Je me tenais sur le pont du ferry. Les vagues cognaient contre la coque pendant que le capitaine Joe jetait l'ancre. L'horizon étourdissant dansait avec le tangage du bateau. Une main en visière sur le front, j'ai observé mon nouveau chez-moi."
Lien : https://www.les2bouquineuses..
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