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Critique de ecceom
Big Bizuth
3ème roman d'Elisabeth George, "Cérémonies barbares" est une de ses plus grandes réussites. le récit policier se déroule dans une sélect école privée britannique. Un jeune élève a disparu. Il sera bientôt retrouvé, mort après avoir été supplicié.
L'inspecteur Linley et son adjointe, le sergent Havers se rendent sur place.
Les 2 policiers vont découvrir l'envers de Bredgar Chambers dans le Sussex. de même que ses murs imposants et prestigieux cachent des dortoirs, des bureaux et des réfectoires vétustes, les 600 élèves et leurs professeurs, en apparence irréprochables, partagent de lourds secrets, une loyauté exacerbée, de la cruauté et des vices...
Un excellent roman.
Elisabeth George privilégie une histoire basée quasi exclusivement sur un lieu unique, amenant les personnages les uns après les autres, de manière ordonnée, suivant le cours de l'enquête. Cela rend l'intrigue très lisible et on se perd beaucoup moins que dans son livre précédent ("Le lieu du crime") qui se déroulait également en huis clos dans sa 1ère partie.
Le style est toujours très tenu, paradoxalement,parfois trop. Par exemple, j'ai trouvé que l'imparfait du subjonctif p 442 : "Bien que les fenêtres donnassent..." heurtait la lecture. Même gêne quelques pages plus loin (p 452), au même motif de conjugaison un peu extrême : "...après que John et vous eûtes parlé des photos ?". Je sais bien que Linley sort d'Eton, mais j'ai quand même du mal à l'imaginer questionner un suspect, de la sorte.
Le suspense est prenant tout au long de ces 574 pages.
Le motif du crime apparaît pourtant peu évident et se révèle presque décevant. Mais l'intérêt du livre repose moins sur l'énigme à résoudre, que sur la complexité des personnages récurrents (Linley, Havers, St James, Deborah, Helen) confrontés à leurs propres tourments.
Certaines pages sont poignantes et donnent à ces héros de papier, une épaisseur psychologique assez inhabituelle.
Très recommandable.
3ème roman d'Elisabeth George, "Cérémonies barbares" est une de ses plus grandes réussites. le récit policier se déroule dans une sélect école privée britannique. Un jeune élève a disparu. Il sera bientôt retrouvé, mort après avoir été supplicié.
L'inspecteur Linley et son adjointe, le sergent Havers se rendent sur place.
Les 2 policiers vont découvrir l'envers de Bredgar Chambers dans le Sussex. de même que ses murs imposants et prestigieux cachent des dortoirs, des bureaux et des réfectoires vétustes, les 600 élèves et leurs professeurs, en apparence irréprochables, partagent de lourds secrets, une loyauté exacerbée, de la cruauté et des vices...
Un excellent roman.
Elisabeth George privilégie une histoire basée quasi exclusivement sur un lieu unique, amenant les personnages les uns après les autres, de manière ordonnée, suivant le cours de l'enquête. Cela rend l'intrigue très lisible et on se perd beaucoup moins que dans son livre précédent ("Le lieu du crime") qui se déroulait également en huis clos dans sa 1ère partie.
Le style est toujours très tenu, paradoxalement,parfois trop. Par exemple, j'ai trouvé que l'imparfait du subjonctif p 442 : "Bien que les fenêtres donnassent..." heurtait la lecture. Même gêne quelques pages plus loin (p 452), au même motif de conjugaison un peu extrême : "...après que John et vous eûtes parlé des photos ?". Je sais bien que Linley sort d'Eton, mais j'ai quand même du mal à l'imaginer questionner un suspect, de la sorte.
Le suspense est prenant tout au long de ces 574 pages.
Le motif du crime apparaît pourtant peu évident et se révèle presque décevant. Mais l'intérêt du livre repose moins sur l'énigme à résoudre, que sur la complexité des personnages récurrents (Linley, Havers, St James, Deborah, Helen) confrontés à leurs propres tourments.
Certaines pages sont poignantes et donnent à ces héros de papier, une épaisseur psychologique assez inhabituelle.
Très recommandable.
