AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Cérémonies barbares (11)

Au début, ça n’avait pas été exactement le cas. La peur l’avait fait se taire. Car il n’avait pas fallu longtemps pour que le bruit se répande chez les petits quatrièmes : Matthew Whateley avait été torturé avant de mourir. Harry n’était pas particulièrement courageux, la peur de connaître le même sort que son ami avait suffi à lui faire tenir sa langue. Mais la peur avait bientôt cédé le pas au chagrin. Chagrin né du fait que Harry savait avoir joué un rôle décisif dans le malheur qui avait frappé son copain.
Commenter  J’apprécie          50
Ce fut ses chaussures qu'il vit en premier... C'étaient d'extravagants petits bouts de cuire n'offrant absolument aucune protection contre la pluie, dont le style outrancier ne pouvait convenir qu'à une masochiste confirmée.
- Comment diable peux-tu porter des trucs pareils, Helen ? Tu ne dois pas être très à ton aise.
- Je souffre le martyre, renchérit lady Helen Clyde. Mes pieds sont tellement douloureux que j'en ai mal aux globes oculaires. J'ai l'impression d'avoir servi de cobaye à un pédicure sadique. Si on était en guerre, j'aurais depuis longtemps dit à l'ennemi tout ce que je sais.
Commenter  J’apprécie          40
Elle examina la photo du garçonnet tandis que Lynley vidait le cendrier que Corntel et elle avaient réussi à remplir pendant l’entretien. Il l’essuya soigneusement à l’aide d’un mouchoir en papier.
— Seigneur, vous êtes de plus en plus intolérant par rapport au tabac, inspecteur, ronchonna Barbara. Vous voulez peut-être que je me fasse tatouer un F comme fumeur sur la poitrine ?
— Nullement. Mais de deux choses l’une : ou je nettoie le cendrier ou je me mets à le lécher sauvagement, de frustration. Le vider me semble encore la solution la plus acceptable.
Relevant la tête, il sourit. Bien qu’exaspérée, elle éclata de rire.
— Pourquoi avoir arrêté de fumer ? Pourquoi ne pas choisir de mourir prématurément comme nous autres, grands fumeurs ? Plus on est de fous, plus on rit. Vous connaissez le dicton.
Commenter  J’apprécie          40
En fin de compte, c’est tout ce qu’il aura appris à Bredgar Chambers. À cacher la vérité par loyauté pour ses copains. Lamentable. Ces écoles chics forment décidément des individus bien malheureux.
Lynley fut frappé par les paroles de son sergent. Il ne répondit pas. Il s’en sentait incapable. Il y avait trop de vrai dans ce qu’elle venait de dire.
Commenter  J’apprécie          40
En pénétrant dans le laboratoire de chimie, Lynley constata que le sergent Havers n'avait pas exagéré en prétendant que le bâtiment et ses salles ne devaient pas avoir subi de transformations majeures depuis l'époque de Darwin. Le labo était en effet loin d'être un exemple de modernité.
Commenter  J’apprécie          30
Lynley et Havers s’arrêtèrent près de la Bentley, Havers pour allumer une cigarette et Lynley pour lui adresser un furieux froncement de sourcils. Levant les yeux, elle surprit sa mimique et lui agita sous le nez une main aux doigts boudinés.
— Surtout pas un mot, fit-elle en guise d’avertissement. Vous mourez d’envie de m’arracher cette clope de la bouche et de la fumer jusqu’au trognon. Au moins, moi, je suis franche : mes vices, je les assume.
— Vous ne les assumez pas : vous en faites étalage. Vous les proclamez à la face du monde. Le mot vertu a-t-il jamais eu un sens pour vous, sergent ?
— Je l’ai rayé de mon vocabulaire, inspecteur, ainsi que self-control.
— J’aurais dû m’en douter.
Commenter  J’apprécie          30
Dédicace :

Pour Arthur, qui voulait écrire.
TIMSHEL


Titre original : Well-Schooled in Murder (1990)


Citation d'introduction :

"J'ai tiré une flèche au-dessus de la maison
Et j'ai blessé mon frère."

William Shakespeare - Hamlet
Commenter  J’apprécie          20
n fin de compte, c'est tout ce qu'il aura appris à Bredgar Chalbers. A cacher la vérité par loyauté pour ses copains. Lamentable. Ces écoles chics forment décidément des individus bien malheureux.

Linley fut frappé par les paroles de son sergent. Il ne répondit pas. Il s'en sentait incapable. Il y avait trop de vrai dans ce qu'elle venait de dire.
Commenter  J’apprécie          10
-... Sa mère ... ne s'est même pas rendu compte qu'il était parti.
- M'étonne pas. Elle est frappée, sa mère. Ça fait des années qu'elle débloque.
- Sénile ?
- Non. Givrée, seulement. Impossible de la laisser seule dix minutes.
- Merde alors ! Qu'est-ce qu'elle va faire, Barbie ?
- La mettre dans une maison, sans doute. Doit bien y avoir une maison qui la prendra.
- Ça va pas être commode à trouver. Regardez la tête qu'elle a, la pauvre femme.
Commenter  J’apprécie          10
Alors même qu’il posait la question, Lynley s’en voulut de la facilité avec laquelle il avait piégé l’adolescent. Ça n’avait pas été une question d’intelligence de sa part, il lui avait suffi de glisser en passant qu’il était issu du même milieu, qu’il avait connu les mêmes expériences pour que le jeune homme se sente en confiance et à partir de là les questions s’étaient enchaînées, faisant sortir à chaque fois un peu plus l’adolescent de la coquille dans laquelle chacun – innocent ou coupable – se réfugiait lorsqu’il était interrogé par la police.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (1927) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Elizabeth George, ses polars, ses personnages récurrents...

    Elizabeth George est née et vit...

    en Ecosse
    en Angleterre
    en Irlande
    aux Etats-Unis
    aux Pays-Bas

    12 questions
    118 lecteurs ont répondu
    Thème : Elizabeth GeorgeCréer un quiz sur ce livre

    {* *}