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Critique de QuiBouquine
Il ne faut pas se méprendre sur le sens du titre de ce livre. Contrairement à ce qu'on pourrait attendre intuitivement, il ne s'agit pas ici d'une critique des comportements "irrationnels" en matière d'orientation politique. Bien au contraire, Valérie Gérard développe une théorie affinitaire de la politique.
L'ouvrage nécessite de suspendre son jugement le temps des premières pages. Les affirmations de l'autrice semblent en effet bien surprenantes et sortent des habituelles positions sur ce que doit être la politique.
Ce n'est qu'une fois parvenu à la moitié de la présentation que l'on peut commencer à apprécier véritablement la profondeur de vue et apprécier les enjeux qui sont développés.
Pour profiter pleinement de l'analyse proposée par Valérie Gérard, il faut en effet comprendre que le "sens politique" est avant tout une question de "coexistence", c'est-à-dire de mise en relation avec les autres. Or, ce point n'est développé qu'après l'exposé de ce qu'est la logique affinitaire. Faut-il pour autant y voir un défaut de structuration de la présentation ? Ce n'est pas évident, les deux notions entretiennent une telle interdépendance que l'inversion n'améliorerait sans doute pas la compréhension du sujet.
Par ailleurs, le texte est clair et s'affranchit complètement de l'excès d'une terminologie trop souvent absconse que l'on retrouve dans ce type d'ouvrage. L'argumentation de l'autrice est soutenue par de nombreuses références, souvent richement citées, ce qui facilite la prise de recul pour le lecteur qui ne serait pas familier de ces auteurs.
C'est donc un livre surprenant et qui étonnera certainement les lecteurs attachés au rationalisme. Il faut alors réussir à se retenir de réagir trop spontanément pour suivre la riche pensée qui est développée et qui interroge tant la question de l'orientation politique que la notion de politique elle-même.
L'ouvrage nécessite de suspendre son jugement le temps des premières pages. Les affirmations de l'autrice semblent en effet bien surprenantes et sortent des habituelles positions sur ce que doit être la politique.
Ce n'est qu'une fois parvenu à la moitié de la présentation que l'on peut commencer à apprécier véritablement la profondeur de vue et apprécier les enjeux qui sont développés.
Pour profiter pleinement de l'analyse proposée par Valérie Gérard, il faut en effet comprendre que le "sens politique" est avant tout une question de "coexistence", c'est-à-dire de mise en relation avec les autres. Or, ce point n'est développé qu'après l'exposé de ce qu'est la logique affinitaire. Faut-il pour autant y voir un défaut de structuration de la présentation ? Ce n'est pas évident, les deux notions entretiennent une telle interdépendance que l'inversion n'améliorerait sans doute pas la compréhension du sujet.
Par ailleurs, le texte est clair et s'affranchit complètement de l'excès d'une terminologie trop souvent absconse que l'on retrouve dans ce type d'ouvrage. L'argumentation de l'autrice est soutenue par de nombreuses références, souvent richement citées, ce qui facilite la prise de recul pour le lecteur qui ne serait pas familier de ces auteurs.
C'est donc un livre surprenant et qui étonnera certainement les lecteurs attachés au rationalisme. Il faut alors réussir à se retenir de réagir trop spontanément pour suivre la riche pensée qui est développée et qui interroge tant la question de l'orientation politique que la notion de politique elle-même.
