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Critique de LunaZione


Un grand merci à Thomas GERBAUD pour l'envoi de ce roman et à sa patience.

Beaucoup d'entre nous, lecteurs, ont toujours une part d'inquiétude au moment d'ouvrir un livre auto-édité : les pépites sont plus jolies mais plus difficiles à trouver dans ce cadre, au milieu de belles déceptions. Mais, rassurez-vous, Atlas des courants invisibles est une très jolie histoire qui vaut la peine de surmonter ses craintes.

J'ai beaucoup aimé l'univers de ce roman. Dès les premières pages, j'ai été déstabilisée de me retrouver dans un hôpital psychiatrique : c'est vraiment un univers aussi envoûtant qu'inquiétant que je connais très mal. Dans ces lieux, tout est mystérieux et nous fait prendre les personnages qui s'y trouvent avec des pincettes et de la distance.
Puis, l'histoire démarre réellement et les mystères s'enclenchent les uns après les autres avant de s'éclaircirent au fur et à mesure que se tournent les pages. J'ai beaucoup aimé cette idée que les pouvoirs paranormaux que possèdent les quatre puissent les faire interner : c'est révoltant, mais bon, au fond, ça semble logique... J'ai aimé la façon dont ces quatre-là se rencontrent, apprennent à se connaître et partent ensemble à la recherche d'une mystérieuse clef.
J'ai également aimé les chapitres construits autour d'autres personnages qui nous permettent d'en apprendre plus sur le contexte de l'histoire. Au final, ça fait beaucoup de monde à suivre mais tous nous permettent d'appréhender différemment cette histoire assez complexe.
La fin est intéressante et plutôt soulageante. Je m'attendais à un final plus grandiose mais je ne suis pas pour autant déçue : j'ai bien aimé cette déconvenue, après tout, la plupart des exploits de la vraie vie se passent en silence. Mais, clairement, plusieurs de mes questions sont restées sans réponse et vu la complexité de l'univers, j'aurai préféré avoir la version de l'auteur plutôt que de poser mes propres hypothèses.

Personnellement, j'ai eu du mal à m'attacher aux différents personnages. Anton et Tara, du fait de leur passé en hôpital, m'ont imposé une certaine distance : ils sont touchants mais vivent dans leur monde bien à eux qu'ils se sont construits à deux. Jack est perturbant, trop impulsif et peut se révéler inquiétant par moment. Par contre, j'ai beaucoup apprécié sa quête personnelle et les liens de famille qu'on lui imagine au cours du roman. Enfin, Justin m'a plu : c'est celui qui est le plus ancré dans ma réalité et, forcément, je me suis davantage reconnue en lui.

J'ai apprécié l'écriture de Thomas GERBAUD, tantôt lente et songeuse, tantôt dynamique et impulsive, à l'image de ses personnages. le rythme et la longueur des chapitres varient sans cesse donnant le ton au lecteur. J'ai aimé la simplicité de ses mots et leur fluidité, notamment sur des éléments plus scientifiques, permettant d'entrer facilement dans ce monde plutôt complexe et impalpable.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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