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Critique de essirard


Courir à l'aube, Frédérique Germanaud, éditions La clé à molette octobre 2016
Le quatrième livre de Frédérique Germanaud vient de paraître et nous sommes entraînés une nouvelle fois dans son univers si particulier à la fois réaliste et onirique. Nous suivons le trajet d'une femme qui a survécu à une catastrophe et qui part en quête de ses souvenirs, de son avenir et d'elle-même à travers des moments forts du passé et des instants du présent. Qui est cette femme qui court le matin de bonne heure, qui dévale les escaliers à toute vitesse, à la limite de la chute, qui ramène des hommes inconnus à son domicile ? Courir à l'aube est sans doute une façon de se débarrasser de sa nuit. D'affronter le jour et les vicissitudes de l'existence avec énergie. Nous sommes emportés par cette force vitale qui anime la narratrice et malgré les accidents de parcours nous nous relevons comme elle, essayant d'oublier ou de dompter les souvenirs qui nous tourmentent.
A travers des correspondances subtiles, Frédérique Germanaud déroule son récit dans des chapitres qui semblent indépendants et tissent à la fin une trame cohérente pour donner un éclaircissement. A moins qu'il s'agisse d'une manoeuvre de diversion et d'une conclusion provisoire. Car il me paraît important de souligner le lien entretenu par la narratrice avec les livres précédents, non pas d'une manière évidente mais par une association de faits, de pensées qui relient Courir à l'aube aux autres livres. Il y a fort à parier que nous en saurons plus dans le cinquième volume. Une oeuvre se construit étage après étage, la maison est de plus en plus visible et les fondations sont solides.
J. Essirard
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