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Critique de ladesiderienne


J'avais bien aimé Tess Gerritsen dans "Le voleur de morts" où l'intrigue assez originale nous baladait entre deux époques à la poursuite du Faucheur. Je la découvre ici dans une version plus classique du thriller en milieu médical (différent pour moi du thriller médical où le tueur est plutôt un virus ou une pandémie).

La Brigade Criminelle de Boston est sur les dents car plusieurs jeunes femmes ont été retrouvées égorgées et atrocement mutilées. Fait intriguant : il y a trois ans en Géorgie, des meurtres avaient été commis sur le même modus operandi avant que le tueur ne soit abattu par balle par une de ses victimes qui avait réussi à en réchapper. Étrange coïncidence, cette dernière exerce désormais le métier de chirurgien à l'hôpital local de Boston. Les agents Rizzoli et Moore vont devoir prendre contact avec elle et lui faire revivre un traumatisme encore bien présent.

Quand j'ai vu que ce livre avait obtenu un RITA award en 2002 pour le meilleur roman policier romantique, mon enthousiasme a été un peu refroidi car je ne suis pas fan du mélange romance/thriller. Mais finalement, ce n'est pas ce qui m'a gênée le plus. J'ai trouvé l'écriture de Tess Gerritsen d'une précision chirurgicale (excusez le jeu de mot facile). Elle est médecin et de ce fait elle use et abuse de termes médicaux : les actes de chirurgie, les mutilations des victimes et même les analyses de sang sont détaillées de façon millimétrée. J'ai parfois eu l'impression de lire un traité de biologie. L'intrigue ne frappe pas vraiment par son originalité et manque à mon goût de rythme (chapitres très longs). Je ne comparerai pas avec la série télévisée que je ne regarde pas mais je mettrai quand même un petit coup de projecteur sur le personnage de Rizzoli dont les interventions ont empêché que l'ennui me gagne. Malgré les difficultés qu'elle rencontre dans la vie, que ce soit dans sa famille qui n'a pas encore connu la révolution du féminisme, ou dans son métier auprès de ses collègues misogynes (et le mot est faible), elle résiste et fait preuve d'une auto-dérision salvatrice.
Cette lecture dont j'attendais beaucoup se résume finalement à un petit 11/20.
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