D'un seul regard, il la mît sur la défensive : il appartenait à cette catégorie d'hommes qui font toujours remarquer aux autres leurs erreurs et leurs défauts .
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Vous connaissez le genre?
L’émotion la plus intime que deux personnes peuvent partager n'est ni l'amour ni le désir, mais la douleur.
D'une femme violée :
Le mal ne meurt pas. Il ne meurt jamais. Il prend seulement un nouveau visage, un nouveau nom. Ce n'est pas parce que nous avons été blessée une fois que nous sommes à l'abri de l'être encore. La foudre peut tomber deux fois au même endroit.
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Elle a eu la même réaction que d'autres victimes de viol. Elle a pensé : C'est de ma faute. Je n'aurais pas dû être aussi insouciante. Mais c'est comme ça avec les femmes ajouta-t-elle en regardant Moore directement. Nous nous en prenons à nous-mêmes, alors que c'est l'homme qui nous baise.
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- Vous savez, Moore, vous avez beau prétendre que vous respectez les femmes pour leur 'esprit', que vous les admirez pour leur 'intelligence', vous tombez amoureux pour les mêmes choses que les autres hommes. Pour leur cul et leur nichons.
(p. 429)
Comment les hommes pourraient tomber amoureux de vous alors que vous ne vous aimez pas vous-même ?
" - Vous êtes déjà allé sur un 'chat' ?
- Parler à des inconnus sans visage ne me tente guère, je dois l'avouer.
- Un inconnu sans visage est parfois la seule personne à laquelle on peut parler ", dit-elle doucement.
Il perçut tout la souffrance contenue dans cette phrase et ne trouva rien à dire.
[p. 104 - paroles d'une victime de viol]
Rizzoli n'était pas laide, mais alors que les autres femmes se maquillaient ou mettaient des boucles d'oreilles, elle semblait bien décidée à ne rien faire pour s'embellir. Elle portait des ensembles sombres sinistres qui ne flattaient pas sa charpente menue et négligeait complètement sa tignasse noire bouclée. Elle était comme elle était : ou bien on l'acceptait, ou on allait se faire foutre. Il comprenait cette attitude ; elle lui était vraisemblablement nécessaire pour survivre comme femme flic. (p. 56-57)
Le mal ne meurt pas. Il ne meurt jamais. il prend seulement un nouveau visage , un nouveau nom.
Aujourd'hui, on va trouver le corps.