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Critique de Kassuatheth


Le chirurgien est le premier roman de la série Rizzoli & Isles mais Isles est absente et Rizzoli n'a pas le rôle principal dans cette intrigue, de plus, elle est agressive et chiante. Nous avons droit au combat de la femme pour prendre sa place dans un travail de mâle, avec tous les clichés du genre. Si j'avais "vu" ce personnage dans la série télévisée, je n'en aurais écouté qu'un seul épisode.

Tess Gerritsen n'a absolument rien à envier aux maîtres du thriller. Un tueur en série fait toujours peur mais lorsqu'il se cache parmi vos confrères de travail qui sont gentils, il devient terrifiant.

La première partie est surtout un roman sur le vécu des femmes qui ont été violées. J'aurais plutôt avoir dit l'absence de vie de ces dernières.

Leur vécu était tellement insupportable que j'ai commencé à avoir honte d'être un mâle. Juste commencé parce qu'à un moment donné c'est l'odeur du pamphlet que j'ai commencé à sentir.

Nous avons aussi une partie médicale assez importante. Non seulement cette partie médicale donné du relief au roman mais elle est essentielle pour arriver à comprendre plusieurs réalités du phénomène mais surtout le modus operandi de meurtrier.

Thomas Moore, le personnage principal est l'homme rêve de ces dames. Il est doux, droit, il met les femmes en confiance et celles-ci sentent qu'elles peuvent compter sur son soutien. Nous avons droit à une histoire d'amour trop tendre pour certains mais une histoire d'amour n'a pas besoin d'être torride pour être belle.

L'intrigue maintenant! Elle est très bien ficelée. On sent dès le début que tous ces meurtres tournent autour de Catherine Cordell mais ce n'est que goutte à goutte que les informations nous sont données. Et, ce n'est que dans l'épilogue qu'on peut faire tous les liens, en plus de nous donner de nouvelles sueurs.

Tout au long du roman, Nous avons eu droit aux réflexions du tueur. Ces réflexions, ou cours du psychopathe 101, nous ont raconté des histoires. Elles nous ont aussi fait voir son quotidien. J'ai, à plusieurs reprises, sauté ces réflexions pour ensuite y revenir. Non par goût parce que je me disais que l'auteur ne les avait pas mises là pour rien. Quelques jours après avoir terminé la lecture, je leur ai donné un sens et j'ai eu, à nouveau, des sueurs froides dans le dos.

Oui, c'est un roman qui fait peur...

Je suis en train de lire sa suite...
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