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Critique de som


som
19 novembre 2018
Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort dit la sagesse populaire. Céder à la tentation de Venise et tout lâcher pour l'inconnu est une autre antienne ressassée à foison. Elle figure au coeur du nouveau roman d'Hélène Gestern.
Benoît Lauzanne, fraichement licencié de l'entreprise Héron&fils, largue les amarres (et accessoirement son épouse Sabine), pour partir à la recherche d'une femme blonde furtivement aperçue, qui lui rappelle Irina, son grand amour de jeunesse.
Cette quête l'amènera à travailler comme jardinier dans un parc d'un château où il sera impliqué dans une histoire criminelle plus complexe qu'il n'y parait.
Cette intrigue sert de trame pour explorer les questions métaphysiques de la désertion d'une vie et de ses conséquences foudroyantes chez ceux qui restent. La contemplation de la nature, l'imprégnation dans ses cycles agissent en contrepoint de l'agitation des hommes comme un cataplasme apaisant.
Avec l'élégance et la sensibilité qui la caractérise, Hélène Gestern explore les mystères et les secrets des hommes et femmes qui, s'ils sont dévoilés au grand jour, bouleversent l'existence. Si une certaine mélancolie peut poindre le bout de son nez, la consolation n'est jamais bien loin.
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