Réunies en deux volumes traduits dans un beau français du XIX°s, se trouvent une somme de science, une érudition vaste, une foule d'auteurs antiques connus ou non, qui rendent la lecture de ce volume très recommandable. La thèse de l'auteur, qu'il reprend aux polémistes anti-chrétiens de la fin de l'Antiquité, n'a guère de valeur historique (la conversion des Romains au christianisme aurait entraîné leur chute), et elle conduit ce grand savant à des outrances qu'on regrette, mais qui ne doivent pas empêcher de lire ce grand livre.
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